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La guerre des polices à Concarneau ! (2/3)

Publié le par chercheur d'histoires

La guerre des polices à Concarneau ! (2/3)

... Cette feconde voie de fait détermina les Officiers de l’Amirauté à requérir une nouvelle efcorte, et à envoyer de nouveaux chercher ce Charretier ; mais à peine la voiture étoit en route, que l’Huiffier de la Sénéchauffée de Concarneau furvint de nouveau, accompagné d’une efcorde militaire; celle donnée fur le requifitoire de mon subftitut à l’Amirautén refta dans l’inaction : cet Huiffier renvoya pour la troifième fois la voiture, et conduifit le Charretier en prifon ; il menaça également d’emprisonner l’Huiffier de l’Amirauté, qui faifoit injonction aux soldats qui lui étoient donnés pour mainforte, de faire ceffer le trouble.

Les Officiers de l’Amirauté, étonnés de la conduite du Commandant militaire, qui oppofait ainfi configne à configne, lui écrivirent pour lui témoigner leur furprife, et le prévenir qu’ils alloient s’en plaindre à fes Supérieurs ; celui-ci s’étant expliqué et inftruit de la vérité des faits, déclara avoir ignoré à quelle fin il lui avoit été demandé  mainforte de la part du Sénéchal de Concarneau, et que s’il avoit connu le motif qui la faifoit requerir, et qu’on lui avoit dit être la police à maintenir entre deux Charretiers qui se difputaient, il fe feroit donné de garde de l’accorder : en conféquence, il punit les Soldats  qui n’avoient pas gardé leur configne, et ceux qui l’avoient forcée, il commanda une efcorde plus confidérable, afin de faire revenir les voitures renvoyées, et continuer en fûreté le charroi des vins fauvés ; ce qui fut éxécuté.

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Tous ces faits furent consignés dans un procès-verbal transmis au greffe de l’Amirauté. L’affaire fit l’objet d’un arrest de la Cour du Parlement de Bretagne en date du 28 juin 1783 :

----------------------------------------------------- A suivre demain ---

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La guerre des polices à Concarneau ! (1/3)

Publié le par chercheur d'histoires

La guerre des polices à Concarneau ! (1/3)

La guerre des polices à Concarneau en 1782

Arrest de la Cour du 28 juin 1783

nota : texte reproduit en vieux français ( f=s  et oi =ai)

" le 12 décembre dernier, Fête de la Saint Corentin, chommée dans le diocèfe de Quimper, un navire chargé de vins fit naufrage à la hauteur de Concarneau : les Officiers de l'Amirauté de Cornouaille étoient occupés dans ce port, au  fauvetage d'un autre Navire échoué fur le même Côte; ayant reçu la déclaration de Capitaine naufragé, ils se mise en devoir de faire travailler au déchargement des vins provenus du Navire naufragé, qui étoient dans des chaloupes, et à les faire charoyer dans des magafins. A peine l'unique charrette que les officiers de l'Amirauté s'étoient procuré, fut-elle chargée, que le sénéchal de la Jurifdiction Royale de Concarneau, paffant fur le quai, fit dételer la voiture, renvoyer les chavaux, arrêter  le charretier, par le minisftère d'un officier qui l'accompagnoit.

Mon Subftitut à l'Amirauté, prit le parti de faire notifier juridiquement à ce Charretier et à fon domicile, une fommation de reprendre la continuation de fon travail, et à un autre Charretier, de venir avec fon harnois travailler à enlever et conduire aux magafins les vins fauvés? Celui-ci dénonça à mon subftitut, que le premier Charretier venoit d'être emprifonné, et qu'il ne vouloit pas courir les mêmes rifques.

Pour la fûreté de ce Charretier, mon subftitut à l'Amirauté requit le commandant militaire à Concarneau, de lui donner mainforte, à l'effet d'efcorter avec l'Huiffier de l'Amirauté, la charrette qui venoit d'arriver au travail, et faire revenir la première renvoyée par le sénéchal de Concarneau; mais au premier voyage du Charretier, un Huiffier de la Sénéchauffée Faifit le Conducteur au milieu de la garde, et fans qu'elle s'y opposat, pour le conduire chez le Sénéchal et de fon ordre...

------------------------------------------------------ A suivre demain ---

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Il change de look

Publié le par chercheur d'histoires

Il change de look

Le bulletin d'informations municipales mensuel change de look. mais pas seulement.

Vous recevrez dorénavant " Le BIM "

Il aurait pu, de façon plus judicieuse, s'appeler " le BIP "

Le bulletin d'information paroissial. 

En effet, vous y trouverez en tête des informations les horaires des messes.

Vous remarquerez également que le logo du bulletin a changé.

La silhouette des ruines de Rustéphan a disparu pour être remplacée par la silhouette des deux églises paroissiales et du calvaire de Nizon.

Le BIM, Le BIP, et pourquoi pas La BIM ?, l'abîme de Pont-Aven qui devient une préoccupante réalité, mais l'abîme ne fait pas, hélas, le moine. Il fallait donc trouver autre chose qui, sans le paraître, soit plus catholique.

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j'y ai pensé cette nuit

Publié le par chercheur d'histoires

j'y ai pensé cette nuit

Je parle du futur rond-point de la gare routière du centre ville. (devant le futur musée)

Il faudra bien trouver une idée pour remplacer l'actuel arbre de la Liberté.

Dans le concept proposé par les dirigeants du musée : c'est à dire la grande fusion du culte et de la culture, il y a une solution idéale : ériger au centre du rond-point un rayonnant grand calvaire jaune Gauguin, à construire en pâte à galette.

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L'actualité culturelle en France

Publié le par chercheur d'histoires

L'actualité culturelle en France.

Je ne sais pas pas si, pour vous tenir informés, vous suivez l'actualité culturelle française.

Depuis quelques mois, le moins que l'on puisse dire, c'est que ça chauffe.

Tout commence par la publication d'un ouvrage écrit par Jean-Louis HAROUEL :

" La grande falsification de l'art contemporain "

Il ose ouvrir le débat sur les perversions de l'art contemporain en prenant comme racines les dérives de l'art moderne dans son ensemble (depuis les impressionnistes).

Le système étatique, politique et commercial culturel français en prend plein la gueule.

L'auteur, qui connaît manifestement bien son sujet, est d'une implacable pertinence dans ses propos. Il dénonce la sacralisation et la mystification démentes de l'art... les messies des temps modernes ... les impostures et les bouffonneries menant à du n'importe quoi ... 

Il a même un petit mot pour Pont-Aven :

" Il faut cesser de s'incliner docilement devant GAUGUIN décrétant le droit de peintre les ombres en rose "

Dans cet ouvrage, on retrouve de petites pensées pour le public, ce qui est rarissime de nos jours. Il mentionne par exemple la nécessité pour lui comme pour l'artiste de recevoir une éducation artistique solide " puis que, " le collectionneur averti a une sensibilité affûtée par ses connaissances " ...

En le lisant je me retrouvais 40 ans en arrière, en plein débat sur l'art, dans

l'esprit de la contre-culture officielle des lieux, dans l'une des auberges

" picturales " de Pont-Aven.

Un vrai bonheur de retrouver les marques de mon initiation à l'art dans la cité des anciens peintres.

Cet ouvrage, c'est de la dynamite pour la politique actuelle du musée. Un camouflet pour la secte du christ jaune.

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Il y a trois semaines la revue " Valeurs actuelles " apportait sa pierre à la démolition de l'édifice dans un article intitulé :

" Le triomphe du canul'art " 

Puis, la semaine suivante, c'était le prestigieux Hôtel Drouot qui faisait l'actualité de la presse :

" l'Hôtel Drouot, symbole de l'effondrement du marché de l'art français "

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Pendant ce temps-là, la municipalité et le musée de Pont-Aven sont dans leur bulle, totalement hermétique à ce qui se passe à l'extérieur : dans le reste de la commune comme dans le reste du pays.

Est-ce nécessaire de rappeler une nouvelle fois qu'il faut se méfier des bulles surtout lorsqu'elles se mettent à gonfler démesurément ?

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Et bla-bla-bla !

Publié le par chercheur d'histoires

Et bla-bla-bla !

Il y a 25 ans que, lors de la métar'tmorphose des commerces de la ville en galeries d'ar'tsouilles,le bla-bla-bla a envahi les lieux. Tout c'est décomposé petit à petit en plat-plat-plat. Que reste-il de Pont-Aven  aujourd'hui ? les pauvres pontavenounours se coltinent les restes à la sauce " rate-à-plat ".

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Le tableau de JOLLY : encore et encore

Publié le par chercheur d'histoires

Le tableau de JOLLY : encore et encore

Lors du vernissage du musée, Mme le maire a annoncé, triomphante, que sur l'achat du tableau de JOLLY, la commune recevrait une subvention régionale de 55% du montant de l'acquisition. 

ça nous fait une jolie jambe. Que les fonds proviennent de nos impôts locaux, départementaux ou régionaux, lorsque nous réglons, dans la douleur, nos taxes locales c'est du pareil au même.

Mme, Il ne faut pas confondre habitants et demeurés.

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Plus de pétrole à Pont-Aven ?

Publié le par chercheur d'histoires

Plus de pétrole à Pont-Aven ?

Chouette, la municipalité, en faim de culture, aura peut-être, enfin, des idées neuves à nous proposer.

Imaginez : la population de la cité des peintres en fin de disette culturelle !

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Une conférence de presse

Publié le par chercheur d'histoires

Une conférence de presse

Une conférence de presse vient d'être organisée par Mme le maire et sa toute nouvelle première adjointe : la consevatrice du musée (tous les autres adjoints sont manifestement largués, je m'en doutais un peu depuis quelques temps).

Nous apprenons par voie de presse que " le nouveau musée ouvrira ses portes en 2014: livraison idéale avant les élections municipales " ?

Ce projet, selon Mme le maire "est un retour au berceau de l'histoire de la peinture à Pont-Aven" ?

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Voilà enfin un nouveau conseil municipal restreint certes mais qui a de l'ambition.

Réaliser un gros projet immobilier en deux ans ? du jamais vu à Pont-Aven.

Rappelez vous :

- L'étude du PLU = 7 ans + une décennie de tergiversations préalables.

- la vente de Saint Guénolé = 10 ans (Les embarras ne sont pas fini pour autant)

- l'agrandissement de la MAPA = 4 ans et ce n'est pas fini.

- la réfection du gymnase : Réceptionnée en principe  en grandes pompes dans les délais mais nous apprenions avec stupéfaction lors du dernier conseil municipal qu'une nouvelle tranche de travaux de réfection devait être entreprise prochainement ?

- La future gendarmerie: déjà deux ans de retard sur le démarrage des travaux en raison d'une histoire de rond-point.

- Couper un arbre à Nizon : une année de préparation

- Rustéphan : les ruines attendent depuis deux siècles la nécessaire intervention de la municipalité.

----- etc -----------------------------------------------------------------------------------Mme le maire annonce déjà à la presse la date de la réception du musée (en 2014 pour des raisons électorales) alors même qu'il n'y a toujours pas d'étude scientifique

effectuée sur l'opportunité du projet et ses impacts positifs et négatifs sur

l'avenir de la ville et de ses habitants, pas d'architecte de missionné pour l'opération, pas de projet sur l'avenir de la mairie et des salles associatives communales qui disparaissent dans le projet, pas de financement pour quoique ce soit.

La toute nouvelle municipalité n'a sans doute pas pensé ( ou alors elle nous le cache) que l'actuelle place devra être nécessairement aménagée en rond-pointaprès abattage de l'arbre de la liberté, pour faciliter la ronde des cars : comptez au minimum 2 ans de travaux supplémentaires.

Sachant qu'à Pont-Aven, le coût final de toutes les opérations de construction est en moyenne d'un tiers supérieur à celui des marchés initiaux il y a de quoi s'inquiéter pour nos impôts futurs.

Mais c'est pas grave, Mme le maire nous annonce que pour l'intérêt de la ville et ses habitants, ce projet est un retour au berceau de l'histoire de la peinture à Pont-Aven. 

Il était temps non ? Pour une fois elle me donne raison lorsque j'affirme que la cité des peintres est en déconfiture culturelle.

Je ne savais pas que l'histoire de la peinture à Pont-Aven était due à des élus et des fonctionnaires zélés. A ma connaissance, Julia GUILLOU n'a été ni l'une ni l'autre et c'est pourtant elle, avec quelques autres grandes personnalités, qui ont fait l'essentiel de l'histoire locale (sa la seule erreur est d'avoir vu trop grand en construisant ce qui est aujourd'hui l'ancien hôtel de ville; il faudrait peut-être le rappeler aux décideurs du projet) 

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Le nombre de manifestants dans la rue ?

Publié le par chercheur d'histoires

Le nombre de manifestants dans la rue ?

Le calcul est enfantin :

Les pouvoirs publics s'évertuent à compter les grévistes participants un par un.

Les syndicats prennent le même chiffre puis y ajoutent les retraités de la SNCF, l'EDF,

l'enseignement,  etc.

Voilà pourquoi ces retraités sont souvent plus actifs : après ... que durant leur courte carrière.

1 500 000 = 3 500 000 : le compte est bon

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