La paternité du cloisonnisme refait surface
La paternité du cloisonnisme refait surface
Je suis tenace. Je vous ai saoulé avec mes propos sur cette paternité, l'année dernière,
lors de l'exposition du tableau "Le Sermon" de Gauguin au musée de Quimper, mais tant pis, je remets une couche.
La salle des ventes de Brest annonce son prochain catalogue avec au clou de la vente un tableau d'Emile BERNARD intitulé "Jeune paysanne bretonne", qu'il a peint à Pont-Aven en 1887.
Cette annonce est agrémentée d'un commentaire que je cite pour ceux que cela intéressent :
" Du haut de ses 19 ans, Emile Bernard réalise ce portrait à Pont-Aven durant l'été 1887 et prouve déjà sa maîtrise, et du synthétisme et du symbolisme : un an avant son œuvre majeure "bretonne dans la prairie verte" et la réponse de Gauguin qu'est "la vision après le sermon"
Cachez la vérité, elle revient au galop; redonnons à Cesar't ce qui lui appartient
et à Emile Bernard la paternité que le musée de Quimper (avec la connivence passive de celui de Pont-Aven et ses amis !) lui avait enlevé l'année dernière au profit de Gauguin : position argumentée par une louche histoire de couches de peinture.
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Il y a très longtemps qu'une œuvre aussi fondamentale, exprimant avec force et simplicité l'esprit naissant de l'école dite de Pont-Aven, n'était apparue dans une vente à Brest : haut lieu du marché pictural breton.
J'espère que le musée pontaveniste sera au rendez-vous pour ne pas rater cette exceptionnelle opportunité qui renvoi celui de Quimper à ses tapageuses élucubrations.
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