Propos d'un "souleveur de chapes de plomb" (page n° 5)
Propos d'un "souleveur de chapes de plomb" (page n° 5)
Revenons au programme de l'exposition de 1969
Comment rester de marbre face à la qualité et à la richesse picturale de cette exposition ?
Une exposition préparée et proposée comme toutes les autres à cette époque, par une équipe d'amateurs d'art locaux et quelques autres amis de Pont-Aven.
Préparée avec les moyens du bord de l'époque, c'est-à-dire avec trois fois rien.
Une époque où un employé municipal volontaire gardait l'exposition durant la nuit, un lit de camp ayant été mis à sa disposition :
Un fusil de chasse également ...
... dès fois qu'il aurait été obligé de tirer en l'air pour chasser quelques agaçantes corneilles ???
Comment renier à ce point la remarquable histoire de ce petit musée pontavénin, si ce n'est pour des motifs non-avouables comme par exemples
- des orgueils démesurés,
-des jalousies maladives,
- Si ce n'est en raison des effets sur les faibles esprits, du virus de la gauguinite aiguë ayant : dès 1985, envahi cette Célèbre Cité de passionnés Amateurs d'art.
- Ou encore plus généralement, l'inculture qui sévit depuis cette date dans le Pays des Moulins à eau.
Surplombant ces lots d'andouilles industrielles, il y a tous ceux qui se croient intellectuellement tellement au-dessus des autres, qu'ils finissent par penser que ces anciens amateurs d'art locaux ayant œuvré pour que ce musée puisse exister, puis ceux qui par la suite ont permis à ce petit joyau local de se développer, n'étaient que d'insignifiants personnages sans intérêt* :
C'est-à-dire : des incultes en matière de connaissances locales, ...
... "comme c'est le cas aujourd'hui pour l'immense majorité des
ponavénizoneux" ose déclarer publiquement la naïve CHARLiO'T.
* C'est-à-dire ces braves amateurs d'art de Pont-Aven des années 1950/1970 dont personne n'a retenu les noms, et qui pourtant : bien aidés par Maurice Malingue par exemple, avaient permis à ce minuscule musée d'obtenir une solide notoriété.
Une notoriété dont bénéficie toujours celui de la CCânerie : mais ça ne le répétez pas : C'est interdit. C'est interdit par ceux qui pensent que la notoriété de ce nouveau musée n'est due qu'à leur seul talent.
Gast ah gast ! pauvres de nous ! se disent les esprits des ancêtres du coin.
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La drôlerie estivale du jour :
L'autre jour, en me baladant dans le trou de peinturlure préféré des tubes de peinture, j'ai croisé un couple de touristes qui me demanda pourquoi je portais un masque, plus une visière sur la tête.
Je leur répondis malicieusement que j'avais déjà été contaminé deux fois par le virus du coin. La première fois par les narines que je croyais intouchable en raison des touffes de poils de pinceau qui s'y logent. Une seconde fois par la bouche.
Là, je reconnais que c'était de ma faute pour ne pas avoir obéi au procureur qui m'avait ordonné de la fermer.
Et comme jamais deux sans trois, aujourd'hui je me mets : en plus du masque et la visière, un suppositoire entre les jambes afin de préserver l'orifice qui s'y trouve du mal profond du pays.
Je ne vous recommande pas la recette : Elle est inefficace sur les mal-au-trou du trou.
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La photo du jour :
A l"époque de cette CP 1900,
Nous avions ces deux musées pour même pas le prix d'un seul.
Et toutes les deux : De remarquables façades 'INTOUCHABLES"
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