Les coutumes les plus utiles se perdent à Pont-Aven
Les coutumes les plus utiles se perdent à Pont-Aven
Autrefois, la coutume voulait que pour se purifier, les passants jettent une pièce de monnaie dans la fontaine située au bas du cimetière.
C'était plus "saint" que de boire l'eau de cette fontaine sacrée, descendue des profondeurs où reposent les entrailles des ancêtres de la ville.
Puis arrivèrent les touristes qui prirent la mauvaise habitude de piquer les pièces.
C'est ainsi que la manne apportée par cette fontaine fini par se tarir.
Plus tard, quelques malins pontavénins prirent l'habitude de jeter quelques poignées de pièces dans la rivière près du pont, pour que le miracle de la multiplication se réalise à nouveau.
Encore plus tard, c'est Yves Sintic, le nouveau propriétaire du moulin Lijour qui prit l'initiative de jeter quelques poignées de francs dans le canal d'amenée de son établissement (très admiré par les touristes), pour que la coutume reprenne vigueur au bonheur de quelques petites retraites pontavénoises.
Tout ça c'est du passé.
Aujourd'hui, il y en a qui se creusent les méninges pour trouver de l'argent pour le balancer par les
fenêtres de l'ancien hôtel de ville afin que : par miracle, il se transforme en palais des arts.
Pourquoi ne pas reprendre la coutume ancestrale qui a fait ses preuves.
En matière de finance il faut être pragmatique. Il suffirait que les membres de la secte du christ jaune jettent tous ensemble quelques poignées de pièces par les fenêtres de cette ruine pour que le miracle de la multiplication se réalise à nouveau ...
... Mais dites bien à ces radins qu'ils n'oublient pas d'y jeter les bonnes pièces pour assurer la bonne réussite de cette opération "pièces d'or".
Suis-je bête, ne m'écoutez pas car : 10 millions d'euros en "Napoléon" c'est la Bérézina assurée.
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