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Les coutumes les plus utiles se perdent à Pont-Aven

Publié le par chercheur d'histoires

Les coutumes les plus utiles se perdent à Pont-Aven

Autrefois, la coutume voulait que pour se purifier, les passants jettent une pièce de monnaie dans la fontaine située au bas du cimetière.

C'était plus "saint" que de boire l'eau de cette fontaine sacrée,  descendue des profondeurs où reposent les entrailles des ancêtres de la ville.

Puis arrivèrent les touristes qui prirent la mauvaise habitude de piquer les pièces.

C'est ainsi que la manne apportée par cette fontaine fini par se tarir.

Plus tard, quelques malins pontavénins prirent l'habitude de jeter quelques poignées de pièces dans la rivière près du pont, pour que le miracle de la multiplication se réalise à nouveau.

Encore plus tard, c'est Yves Sintic, le nouveau propriétaire du moulin Lijour qui prit l'initiative de jeter quelques poignées de francs dans le canal d'amenée de son établissement (très admiré par les touristes), pour que la coutume reprenne vigueur au bonheur de quelques petites retraites pontavénoises.

Tout ça  c'est du passé.

Aujourd'hui, il y en a qui se creusent les méninges pour trouver de l'argent pour le balancer par les fenêtres de l'ancien hôtel de ville afin que : par miracle, il se transforme en palais des arts.
Pourquoi ne pas reprendre la coutume ancestrale qui a fait ses preuves.

En matière de finance il faut être pragmatique. Il suffirait que les membres de la secte du christ jaune jettent tous ensemble quelques poignées de pièces par les fenêtres de cette ruine pour que le miracle de la multiplication se réalise à nouveau ...

... Mais dites bien à ces radins qu'ils n'oublient pas d'y jeter les bonnes pièces pour assurer la bonne réussite de cette opération "pièces d'or".

Suis-je bête, ne m'écoutez pas car : 10 millions d'euros en "Napoléon" c'est la Bérézina assurée.

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le compte-rendu des comptes-rendus dans la presse

Publié le par chercheur d'histoires

le compte-rendu des comptes-rendus dans la presse

Je reviens aujourd'hui sur la conférence donnée au "Domaine de Pont-Aven"

par l'architecte qui a pondu le projet du musée CCânesque.

Je vous ai donné mon sentiment sur cette opération de propagande la semaine dernière.

Résultat des courses en ce qui concerne les présences à cette conférence de séduction  

 30 individus pour l'un de vos journaux. 50 pour l'autre.

Où est la juste valeur ? 

Je peux déjà vous dire en observant les photos des participants publiées dans ces journaux que ces chiffres ne correspondent pas aux âges des individus présents.

J'estime cette première donnée à 70-80 ans.

Je remarque également qu'un grand nombre des places réservées aux notables du coin sont restées désespérément vides et que le petit nombre de strapontins réservé au tiers-monde pontavénain attendent toujours les fessiers correspondants.

- Rappelez vous que dans sa communication de propagande la municipalité avait conseillé de réserver sa place !

Que puis-je en conclure ?

1° La secte du christ jaune fut représentée par 30 de ses souteneurs au projet venus faire comme d'habitude figuration dans le paysage.

2° Les 20 supplémentaires ne sont qu'une erreur de comptage de l'un de vos journaux, prenant en compte le personnel et les rares clients de l'établissement en ce week end d'élections.

3° 100 % de la population non sectaire vers laquelle cette conférence s'adressait en priorité a boudé l'événement.

Un tel immense échec : est-ce grave docteur ?

OUIC'est un cas désespéré et la médecine n'y peut plus rien. 

Souvenez-vous pontavénounours : il y a deux ans lorsque la municipalité acquérait pour 265 000 € un garage - encore plus délabré que l'hôtel de ville - pour agrandir le musée, dame la soutane avait déclaré que :

" Les pontavénistes étaient attachés à leur musée "

Qu'en est-il  deux ans après ?

Ils ont répondu en masse en boudant cette conférence.

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Un doute m'habite : P 4/4

Publié le par chercheur d'histoires

Un doute m'habite : P 4/4

"Ce don serait la dernière remise d’œuvre à la municipalité"  ?

Ainsi donc, sur ordre de dame la soutânesse : LA COMMUNE NE POURRA PLUS RECEVOIR DE DONS "CULTURELS" !

Notez-le : c'est une grande exclusivité dans le registre :"exception culturelle pontavéniaise" au sein de la CCA. Ce n'est pas rien.

La future ex-mairesse de Pont-Aven s'est soudainement métamorphosée en grand méchant dictateur. Dans un jugement dernier qui fera tache rouge dans l'histoire du pays, elle ose prononcer le verdict d'une mise à mort culturelle du patelin.

         + + +

Il nous reste l'espoir que lorsque cette dame et ses acolytes ne seront plus qu'un mauvais souvenir pour tous, et que la commune aura retrouvé quelques forces vives et intelligentes pour inverser les vapeurs acides de sa déchéance programmée, son glorieux passé pourra à nouveau être conjugué au présent : un présent support d'avenirs, dans la joie et le bonheur pour la population toute entière.

Un nouveau petit musée pontavénin bien de chez nous dans 25 ans ?

Pourquoi pas y rêver dès aujourd'hui ... comme à Concarneau.

Sachez que les dons picturaux continueront à affluer en faveur des autres communes et en particulier de la ville de Concarneau : Ville, futur Grand Pôle Culturel de la CCA dont le SCoT a prévu de concentrer tous ses efforts financiers en y implantant ses futures grandes structures culturelles. 

Dans ces conditions, un miracle peut-il survenir pour sauver Pont-Aven de la noyade ?

Il n'y a pas besoin de croire aux miracles pour y parvenir. La bouée de sauvetage n'est-elle pas d'imaginer, comme il y a 50 ans, de doter la cité des anciens peintres d'un  musée pontavénin bien de chez nous ?

Un musée pensé comme un nouveau lieu d'accueil, de rencontres, de discussions et débats picturaux, couplé à une bibliothèque de la mémoire particulière du pays. Un ensemble ouvert sur l'extérieur destiné à tous : habitants et amateurs d'art, d'histoires et de vues remarquables, en quête des étrangetés et de l'esprit singulier des lieux : tout ce qui est attirant et séduisant pour le visiteur curieux de belles et bonnes choses, et qui appartient en propre à la commune depuis au moins la révolution.

Il faut y intégrer du Gauguin bien sûr, mais il ne faut pas oublier qu'il ne fut qu'un accident dans l'histoire de la cité et qu'il ne reste plus à Pont-Aven que de lointains souvenirs de son bref passage et une immonde exploitation touristique de son image.

 Dans une optique de 25 ans : après que la CCA et son SCoT auront produit tous leurs effets, ce modeste projet de musée bien de chez nous est loin d'une utopie croyez-moi.

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Un doute m'habite : P 3/4

Publié le par chercheur d'histoires

Un doute m'habite : P 3/4

Passons à une autre actualité qui m’inquiète.

Sur le même sujet, je lis dans la presse une petite phrase prononcée par Dame la Soutane.

« Ce don est la dernière remise d’œuvre à la municipalité de Pont-Aven »

J’adore lire entre les lignes et pour moi cette annonce est : par défaut et en absence d’autres informations, un  aveu :

Non seulement l’hôtel de ville est gracieusement offert à la CCA, mais également le futur (si ce n'est le présent), de son fonds de tableaux et de sa bibliothèque.

Voilà un fabuleux « DON » 

Il y en a pour du pognon, et personne n'en parle !

Ce pognon qui manque tant à la commune pour entretenir et enrichir son patrimoine comme toutes les autres commmunes.

Par exemples :

 Il y aurait de quoi construire une grande bibliothèque, une vraie grande salle culturelle communale, un foyer des meunières, des classes neuves à Nizon et :

Sauvegarder " les ruines de Rustéphan »

Et ce n'est pas tout :

Je pense également à la construction d'un nouveau petit musée bien pontavénin où les œuvres d’Ernest Correlleau : dorlotées par des connaisseurs, se sentiraient chez elles.

--- A demain ------------------------------------------------------------------

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Un doute m'habite : P 2/4

Publié le par chercheur d'histoires

Un doute m'habite : P 2/4

Il y a quelques années, cette acquisition aurait encore été remarquée et appréciée à sa juste valeur par des amateurs passionnés et imprégnés de l’esprit pictural ambiant. Je parle de tous ceux qui avaient reçu : habitants ou visiteurs réguliers, une initiation picturale propre à leur ouvrir les portes des valeurs de la cité.

Cette époque est révolue : l'esprit n'est plus là. 

Vivons avec notre temps : GLOIRE à la DECADENCE du PAYS

Que va devenir ce don qui avait certainement sa place depuis longtemps dans le petit musée  - de bonnes fréquentations -  pontavénin ?

Je le vois perdu dans la future tour de Babel Angèle inondée de touristes.

Je le vois abandonné dans les immenses réserves du futur palais CCânesque.

Pour attirer les foules de plaies-mobils désœuvrés promises aux Pontavénounours, il faudra bien que les responsables des lieux leur apportent « à grands frais » des vedettes du chaud-bis pictural.

Les enfants du pays pourront aller se rhabiller.

Croyez-moi ou pas :

pour la deuxième fois, Pont-à-Vent dira rapidement adieu à Ernest Correlleau. 

--- A suivre -------------------------------------------------------------------

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Une nouvelle fois, un doute m'habite : page 1/4

Publié le par chercheur d'histoires

Une nouvelle fois, un doute m'habite : page 1/4

Préambule :

Un doute m'habite : c'est certainement une conséquence salutaire de ma fréquentation assidue des anciens bistrots de Pont-Aven. Ces lieux aujourd'hui disparus : d'accueils, de rencontres, de discussions et de débats animés qui avaient fait la solide réputation du pays auprès de nombreux Amateurs d'Arts du XXe siècle.

Le sujet du jour : 

Nous venons d'apprendre dans la presse que la secte du christ jaune vient "d'offrir à la commune une toile de l'enfant du pays : Ernest Correlleau"

Jusque-là tout va bien, Ernest Correlleau est une référence picturale à ne pas oublier dans l'histoire du XXe siècle de Pont-Aven, et c'est tirer une révérence au bon temps de l'Hôtel de la Poste dont je viens d'énumérer les qualités ci-dessus. 

Cela dit : j'aurai dû m'arrêter là avant qu'un doute ne m'habite. Hélas, je n'ai pas pu me retenir, et tout se gâte dans ma tête de bourrique.(vous en dégusterez durant 4 jours)

J'ai l'impression que les communiqués de presse de l'amicale du musée sonnent faux depuis son soudain réveil, il y a un an.

Jusque là, elle végétait discrètement, enfermée sur elle-même ... au point d'oublier de se reproduire !

Ce réveil brutal : ne serait-ce pas une ruse pour se faire valoir comme le grand mécène du musée * , et un prétexte pour se pavaner un peu plus dans la gloriole ?

* Un doute m'habite concernant la générosité des individus de cette secte.

S'intéresser à Correlleau c'est bien, mais pourquoi si tardivement ?

C'est vrai que :"vieux mort'arts que jamais" pour l'un des rarissimes petits maîtres locaux du XXe siècle.Tous les autres, c'est à dire la quasi-totalité des milliers d'autoproclamés artistes qui ont art'souillé Pont-Aven depuis 130 ans, ne sont plus que de la  poussière pour trocs et puces.

Cela également dit : l'actualité du moment n'imposait-elle pas à cette secte, de mettre tous ses œufs dans le même panier : celui du financement de sa future tour de Babel Angèle ?

Il me semble que cela s'imposait impérativement, et que le don du tableau n'est qu'une manœuvre de diversion en réalité "peu coûteuse" *  

* Le saviez-vous ? les apports des anciens gros mécènes qui permettaient à cette secte d'offrir généreusement et à son nom des tableaux au petit musée pontavénin, sont aujourd'hui directement versés au musée de la CCA. 

Il va sans dire qu'une œuvre - ou plus - d'Ernest Correlleau avait depuis longtemps sa place dans ce petit musée.

Que va devenir Correlleau ? : noyé dans l'immense palais CCânesque dont personne aujourd'hui à Pont-Aven ne sait ce qu'il va contenir.

La qualité n'a jamais fait bon ménage avec la quantité, vous le savez bien.

Qui peut répondre à cette embarrassante question pour la municipalité et qui aurait dû être placée au centre des discussions préalables au projet ?

Biss, biss, biss, j'entends une mouche voler car tout le monde s'en balance à Pont-Aven !

--- A demain ----------------------------------------------------------------- 




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Attention aux tiques

Publié le par chercheur d'histoires

Attention aux tiques

Izelle : une ancienne pontavénaine vient de découvrir par hasard ce blog. 

Bonjours Izelle et bienvenue au pays de ta jeunesse.

Hélas, Izelle a attrapé une tique en ouvrant ce blog.

J'en suis désolé, mais : au pays des "tic-tac des moulins", c'est normal : on lyme ça, (prononcez lème) ou alors on fait comme toi et Gauguin : on fuit.

Cela dit : une tique qui a la forme "d'une bigoudène de Pont-Aven" je comprends que ça peut tiquer. 
Pourquoi donc ai-je inventé cette expression ?

Je dois des explications à ma nouvelle lectrice .
Il y a trois ans, j'avais présenté à la maison de retraite, une exposition d'anciennes photos de mariages à Pont-Aven. Dans cet ensemble il y avait des photos de 3 mariages des années 1930 qui m'avaient interpellé. De grandes bigoudènes épousaient des poutavénains.

Ces heureux mariés ayant sûrement fait des petits, je me suis dit que de nos jours, il devait bien rester quelques bigoudènes de Pont-Aven dans le pays.

D'ailleurs, pour s'en convaincre, il suffit de déambuler dans les rues de la cité pour admirer derrière les vitrines des magasins touristiques des spécimens du genre. Elles se sont tellement infiltrées dans le centre ville qu'on les trouve partout : en carte postale, tartinées de peinture dans les galeries ou ornant les paquets des galettes de Pont-Aven. Même les promoteurs : constructeurs d'hospices, exploitent cette image pour vendre Pont-Aven.

Il faut reconnaître que cet horrible et ridicule tuyau de poêle est aujourd'hui la nécessaire mascotte  pour attirer les doryphores en Bretagne.

Comme souvent ici, je dénonce ce fléau à ma manière en traitant le problème avec dérision et malice.

C'est pour moi  de l'antidote pour combattre la maladie de lyme pontavénimeuse.

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Au restaurant

Publié le par chercheur d'histoires

Au restaurant

Que demandent les gros radins de la vieille bourgeoisie pontavéniaise comme dessert au restaurant ?

La note

Et pourquoi ?

Pour éviter qu'elle ne soit trop salée.

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Plumages et barbouillages

Publié le par chercheur d'histoires

Plumages et barbouillages

Plumer la clientelle, c'est du classique à Pont-Aven. Les nouveaux commerçants ne vivent d'ailleurs que comme cela.

Le problème à long terme pour ces plumeurs est d'imaginer sans arrêt de nouvelles astuces pour continuer à attirer de nouvelles proies ?

Des idées dans ce domaine, ils en ont les fumiers :

la preuve en image ...

Facade-Colin.jpg

... en barbouillant de plus en plus les façades de la ville (protégée par une ZPPAUP :

Une Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain)

QUELLE HORREUR : le fautif aurait fait appel au plus minable tagueur qui puisse exister sur terre, et ce serait toujours moins affreux que cette chose nauséabonde, vous ne trouvez-pas ?

A Pont-Aven, on ne fait plus dans la Bécassine mais dans la Pêtassine : et pour pêter ça pête-sec.

Ce n'est pas tout :

En vis-à-vis de cette grandiose œuvre pontavéniaise : en face dans la rue,

un panneau publicitaire annonce :

Cite-du-bon-gout.jpg 

Mais putain de bordel de merde : jusqu'où iront-ils les salop'arts pontavénimeux ?

Croyez-moi, je vais sans tarder les mettre au régime des biscuits secs sur ce blog.

(à suivre prochainement) 

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J'ai surpris un passant

Publié le par chercheur d'histoires

J'ai surpris un passant

J'ai surpris un passant photo-graphiant un fragment des restes de la ville :

La gueule du fragment :

Art-contemporain.jpg

Ce n'est pas une critique : bien au contraire.

Je trouve ce "souvenir de Pont-Aven 2012" juste et judicieusement vu. 

Il y a longtemps que je n'avais pas croisé dans les rues de la cité des anciens peintres,

un authentique amateur d'Art Contemporain.

Rien à voir avec les milliers de crétins qui photographient les vitrines encombrées de peinturlurettes dans le ventre mou de la ville. 

Cette image, que notre passant a remarquée est de l'art comptant pour rien : certes ... ... mais pour pas un clou et une fois encadrée, aurait eut de la gueule dans une exposition d'Art, à l'ancien  CIAC tout proche par exemple : vous ne trouvez-pas ?

Mine de rien, elle symbolise magistralement la décomposition contemporaine de la ville, et qui sait ? : dans un siècle, elle aura peut-être sa place dans la mémoire picturaliste du pays.

Je présenterai une suite demain à la façon d'un chercheur d'histoires se prenant pour un touriste.

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