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"Le mot de la conservatrice" (page n° 1)

Publié le par chercheur d'histoires

"Le mot de la conservatrice" (page n° 1)

Que dit ce mot publié dans la lettre d'information de la CCânerie du 1er semestre 2014,  sous le titre : "Le chantier du musée de Pont-Aven" ?

Va-t-elle enfin demander pardon aux pontavénounours pour tous les maux que ce chantier génère dans la ville ?

Va-t-elle enfin apporter des réponses précises aux innombrables questions que se pose légitimement la population de Pont-Aven, inquiète à juste titre de l'avenir incertain du centre de la ville après l'ouverture de son "somptueux" futur musée ? 

Bien sûr que non : elle s'est enfermée à double tour (de Ba'belle Angèle) dans sa confortable et hermétique bulle présumée "culturelle".

A force de rabâcher excessivement  les mêmes âneries dans les publications de la CCânerie ou dans les can'arts des coins-coins du coin, elle va réussir à tourner les têtes des pontavénounours en bourriques.

Connaissez-vous la définition du mot "rabajoie" ? 

C'est une expression qu'un idiot de village comme moi pratique régulièrement, mais venant d'une Dame de la Haute Culture, "c'est un peu juste tout de même" comme savait à l'occasion le clamer feu Georges  Le Dez.

Et pourtant, depuis trois ans, nous bouffons en surdose du rabajoie CCânesqueux à longueur de temps. 

Pontavénounours : Vous rendez-vous compte que nous ne sommes plus pour la Haute Société Culturelle CCânesqueuse que des bouffons ?

Après cette envolée de bois vert, épluchons ensemble ce dernier bulletin d'information du muséum de la CCa dans lequel le copier-coller-recoller et rerecoller a appris depuis trois ans à voler de ses propres ailes.

Je vais m'en régaler ... jusqu'à l'overdose.

A suivre demain

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Comme dans les années 1955/1985 ? (fin)

Publié le par chercheur d'histoires

Comme dans les années 1955/1985 ? (fin)

Aujourd'hui, rien n'est plus monotone que d'assister à l'un de ces vernissages bien sages dans le centre de la ville transformé depuis 1985 en galerie marchande où se côtoient des marchands de tableaux de bas de gamme : des galeristes picturalement ign'arts soit dit en passant, et des boutiquiers de pacotilles touristiques de second choix.

Pour autant, j'ai à vous proposer une exception à la règle générale.

Le vernissage de la galerie Jakez qui s'est déroulé le dimanche de Pâques.  

Je vous conseille d'aller poussez la porte de l'enfer de cet établissement.

Pour moi : petit amateur pontavénain, une exposition d'art contemporain n'a d'intérêt qu'à une seule condition : que le visiteur, toujours plus ou moins empreint de certitudes formatées, en ressorte l'esprit affecté de doutes dans ses convictions artistiques.

C'est une façon pour l'amateur d'affiner le sens critique de ses réflexions en matière artistique afin de ne pas se laisser berner par les marchands du temple.

Chez Jakez, cette utile mise en doute peut se réaliser comme nulle part ailleurs aujourd'hui à Pont-Aven.

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Pourquoi la porte de l'enfer ?

En référence à celle de Rodin conservée au musée d'Orsay.

Avant d'aller pousser la porte de la galerie Jakez, je vous conseille de rechercher sur le net le bronze de ce Maître intitulé : "Celle qui fut La Belle Heaulmière". Elle figure également au bas d'un panneau de : "la Porte de l'Enfer" conservée au musée d'Orsay.

Je vous conseille également de rechercher "La misère" de Jules Desbois dont Rodin s'est inspiré pour modeler sa Belle Heaulmière : une misère encore plus désséchée que la Belle de Rodin.

Je ne vous en dirais pas plus, mais cela devrait vous être utile lors de la visite de l'exposition présentée cette année par Jakez Michel.

La photo du jour : "La misère" de jules Desbois

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Comme dans les années 1955/1985 ? (fin)
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Comme dans les années 1955/1985 ?

Publié le par chercheur d'histoires

Comme dans les années 1955/1985 ?

Durant le long week-end de Pâques , les vernissages dans les Galeries de la Cité des anciens Peintres de talent se sont multipliés.
Des vernissages comme dans les années 1955/1985 ?

Oh gast que non.

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Concernant cette époque, j'écrivais dans le Testament des Maudits de la Secte du christ jaune en 2007 :

" L'Art de vivre à Pont-Aven "

Dans les années 1960, une exposition est un événement marquant de la vie locale, suivi et soutenu par un public attentif et averti.
Les artistes, pour la plupart de saison ou d'une saison affluent. Certains se fixent à l'année.

Il n'existe nul lieu comparable en Bretagne. Ici, la confrontation des idées, le débat critique empreint de liberté et d'anticonformisme bat son plein.Pont-Aven reste pour un temps encore source d'inspiration.
Le peintre libre comme l'air et souvent sans-le-sou, troque : gîte, couvert et pull-over contre tableaux. D'autres trouvent leur "boire, manger et dormir" bien au chaud au fournil d'une boulangerie.

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Dans les années 1960, l'esprit critique s'était infiltré dans la Cité. Les artistes plutôt tumultueux venaient confronter leur travail à la critique locale peu disposée à se laisser fourvoyer. A cette époque les propos tenus dans les vernissages "pas sage" étaient imprégnés de liberté, d'interrogations, de préoccupations esthétiques, de controverses.

Ces événements restaient des moments inoubliables pour l'assistance. La confrontation des sensibilités apportait une raison supplémentaire d'exister comme artiste au Maître du jour.

Le notaire, la bonne du curé, le gamin comme moi : nous avions tous accès à l'Art au travers d'un sens critique artistique acquis au fil du temps à Pont-Aven.

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Il m'a été rapporté que le tout chaud Monsieur le Maire aurait fait le tour de ces vernissages. Voilà au moins un point de nouveau dans ce trou de peinture. 

Vieux mot'art que jamais dit-on dans le coin.

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Aujourd'hui pour un respectable amateur d'art, c'est cauchemardesque que de se promener dans les rues du bourg d'en bas de Pont-Aven.

Rien n'est plus monotone que d'assister à l'un de ces vernissages bien sages  ...

Fin de l'article demain matin

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Comme dans les années 1955/1985 (suite)

Publié le par chercheur d'histoires

Comme dans les années 1955/1985 (suite)

Job GUEVEL a également offert au paysage portuaire de Pont-Aven, un admirable morceau d'architecture d'un pur style ART DECO : ce fut son atelier d'artiste qu'il avait imaginé et construit vers 1950.

Ce Maître verrier fut un avant-gardiste dans l'art religieux breton en imposant à la cure d'introduire dans l'esthétique des vitraux d'églises - d'un classicisme à bout de souffle - de remarquables  touches de modernité en phase avec l'évolution du monde artistique.

Une touche Seiz Breur par exemple.  

Job fut remarqué et agrée par le ministère des Monuments Historiques.

Son épouse Léa, issue d'une  famille de très anciens souffleurs de verre de l'est de l'Europe, le suivra dans son destin artistique en participant activement à ses travaux.

Marie-Jo et Michel : deux de ses enfants, ont emprunté le chemin artistique de leur père. 

Cette conférence était à : surtout ne pas rater. Je viens de le dire.

Et pourtant : Point d'élu, point de responsables du muséum de la CCânerie, de commerçants de la ville très attachés soi-disant au futur musée, très peu d'amis du musée et de pontavénounours.

Cette conférence aurait pourtant été très utile aux rigolos pleins de poils qui ont pris la lamentable décision de transformer trois Œuvres de Job Guével en un banal lampadaire de rue sans âme, implanté sur le rond-point de la gendarmerie.

Que la honte orne ces petites têtes de rats crevés !

La photo du jour : L'ancien atelier d'artistes de la famille GUEVEL

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Comme dans les années 1955/1985 (suite)
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Comme dans les années 1955/1985

Publié le par chercheur d'histoires

Comme dans les années 1955/1985 ...

 ... L'ART en débat dans la ville ? 

L'ancienne Cité des Peintres de talent pourrait-elle renaître de ses cendres ?

Depuis des années, j'émets régulièrement le vœu que dans cette ancienne Cité Radieuse, l'Art puisse à nouveau être remis en débat par la population et les visiteurs de la ville comme durant les années 1955/1985 : 

1955/1985 : Des années culturellement intensives grâce à la complicité de ses commerçants, de ses férus amateurs d'art, mais également en raison de la vivacité de son petit musée "bien de chez nous"

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- Le 22 février dernier, les années 1950/1970 resurgirent des ténèbres, lors d'une conférence présentée à Pont-Aven par Michel GUEVEL sur son père :

Son père, le Maïtre verrier JOB GUEVEL actif dans la Cité des Peintres de 1948 jusqu'aux années 1970, avant de poursuivre son œuvre à Layes-les-Roses jusqu'à son dernier souffle en 2000.

Job GUEVEL restera dans la profonde mémoire de Pont-Aven, l'un de ses rares authentiques et sincères Artistes de la 2ième moitié  XXe siècle. 

(comme par exemple : autre perdu de vue de l'histoire locale récente, Georges ORIOT) 

Au travers de l'Œuvre de son père, Michel nous a fait revivre cette extraordinaire époque

de renaissance de l'Art à Pont-Aven. Une époque où :"le parler peinture" correspondait à la seconde langue maternelle des nombreux amateurs d'art éclairés du coin. 

Cette conférence fut incontestablement pour Pont-Aven, la première du XXIe siècle ... à surtout ne pas rater.

Nous nous sommes retrouvés tout au plus une quinzaine de personnes à suivre avec enthousiasme la conférence.

Nous étions subjugués en écoutant cet authentique "raconteur à la mode de Bretagne", sans perdre une miette de ses propos.

L'héritage culturel et patrimonial de Job Guével : ce pur-sang breton natif de Pleyber-Christ, c'est plus de 300 vitraux ornant de nombreuses chapelles, églises ou maisons particulières de Bretagne. 

Environ 500 actuellement répertoriés sur l'ensemble du pays.

Les églises de Pont-Aven et Nizon en sont des exemples.

La suite demain matin ...

La photo du jour : Job Guével (devant la 4CV du photographe Gravier)

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Comme dans les années 1955/1985
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Une bonne et une mauvaise (fin)

Publié le par chercheur d'histoires

Une bonne et une mauvaise (fin)

Conclusions de l"article 

Cela dit : j'avoue que depuis deux jours, je me suis permis de rêvasser comme tout bon pontavénounours en peluche.

Revenons à la réalité du coin.

Annoncer une bonne nouvelle sur Pont-Aven, ce ne peut-être évidemment qu'une mauvaise plaisanterie.

Camille et Céline ne sont pas sortis de l'auberge.

La bien triste réalité est qu'ils risquent : comme bien d'autres à Pont-Aven depuis 1985, de se faire éjecter plus vite que prévu ... de "L'Auberge Gloanec"

- Nous sommes en France, mais surtout à Pont-Aven.

Ce qui veut dire qu'ils risquent la double peine :

Celle de l'innocent  supplicié qui : après un court passage sous l'échafaud, serait sommé de "marcher sur la tête" jusqu'à la fosse commune. 

Il ne faudrait pas se cacher la face de la tête. Une procédure devant un Tribunal de Commerce - surtout lorsque l'on a des difficultés financières - ça coûte très cher. Le couperet de l'huissier ne va donc pas tarder à leur retomber sur la tête le paletot.

Ce n'est pas tout : ce courageux jeune couple va devoir affronter les travaux d'aménagement de la Grand'Place durant de très longs mois. Ce sera sans aucun doute le coup de grâce pour eux.

En signant l'acte d"achat de leur fonds de commerce, ils ont signé leur arrêt de mort professionnel à Pont-Aven.

La machine infernale qui attire et séduit avant de broyer et d'éjecter ses victimes n'est pas prête de se retrouver en chômage. La conserv'atroce du musée de la CCânerie non plus.

Elle a pourtant : elle aussi, ouvert un établissement à Pont-Aven, rue du Général De Gaulle :

Ledit "Centre d'Information de la CCâ" qui est incontestablement  l'archétype d'une activité stérile.

Une activité inutile qui coûte les yeux de la tête aux contribuables du coin et d'ailleurs.  

C'est ça la face cachée de la Cité des anciens Peintres de talent que je dénonce sans relâche depuis l'ouverture de ce blog ... de merde. (et d'une autre façon : en 2007 dans 'Le testament des maudits de la Secte du christ jaune")

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Une bonne et une mauvaise (page 2)

Publié le par chercheur d'histoires

Une bonne et une mauvaise (page 2)

Les nouveaux élus se retrouvent face à de lourds défis concernant la survie d'une population dans le centre historique de la ville.

- Des défis que leur maigrichon programme de campagne a manifestement occultés.

- Des défis qui ne vont pas tarder à les rattraper. Nous y sommes déjà dans cet article.

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Je hurle à la mort contre l'éventrement de la façade de l'ancien Hôtel de Ville voisin : réalisé de façon scandaleuse, pour y aménager une misérable entrée de musée du type "entrée de magasin de zone artisanale"

En 1969, c'est exactement ce qui est advenu de l'entrée de ce BAR-PMU.

L'ancienne devanture façonnée dans le pur style ART NOUVEAU vers 1900 par la famille Gloanec a été sacrifiée en 1969. Ce véritable "monument historique" a être remplacé à l'époque par une horrible vitrine en alu.

La publication ultérieure d'une ZPPAU avait pour strict objectif de sauvegarder les façades de tous les bâtiments remarquables de la ville non encore sacagés, et d'inciter les propriétaires à réhabiliter le cas échéant leur patrimoine architecture.

Que voulez-vous : dans une Cité de détraqués rien ne peut se passer comme prévu. 

Ne serait-il pas aujourd'hui utile dans l'Intérêt Général de la sauvegarde du Patrimoine Architectural de la ville que le maire de la commune incite les propriétaires de l'ancien "Hôtel Gloanec" (Gauguin y a séjourné) à réhabiliter la devanture de ce BAR dans sa version 1900 ?

(Un Hôtel devenu vers 1900 " l'Hôtel Le Glouannec ")

Conclusions de l"article :

Suite et fin demain matin ...

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Les photos du jour :

- La devanture "Art Nouveau ou Modern Style" du devenu "Hôtel Le Glouannec" aménagée en 1900

- La façade d'origine (1890) de "l'Hôtel Gloanec"

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Une bonne et une mauvaise (page 2)
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Une bonne et une mauvaise

Publié le par chercheur d'histoires

Une bonne et une mauvaise ...

... nouvelle pour Pont-Aven : 

La mauvaise nouvelle :

L'une des dernières banques de la ville fermera définitivement ses volets en fin 2014.

Sous le règne de Rivet les ponta'veinards disposaient de 5 banques (+ la banque postale)

En 2015, les cambrioleurs n'en auront plus qu'une (et demie) à se mettre sous la dent.

A Pont-Aven, ce n'est pas la crise qui fait rage : c'est la misère.

Gast-à-gast : sans coffre de banque, où donc les grands amateurs d'art pontavéniais, vont-ils pouvoir planquer leurs posters des chefs-d'œuvre de Gauguin ?

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La bonne nouvelle :

Camille et Céline du BAR-PMU n'ont pas été mis en liquidation par le Tribunal de Commerce mais de façon plus soft, ont été placés en redressement judiciaire.

Le Tribunal a tenu compte de leur situation cauchemardesque due aux interminables travaux du musée de la CCânerie plombant leur activité.

Ils ont maintenant 10 ans de délai pour s'en remettre.

Un jeune couple qui ose courageusement aujourd'hui reprendre un commerce de proximité dans le centre du trou de peinture pontavéniais est miraculeux.

Pour l'Intérêt Général de la commune, il serait maintenant souhaitable à mon avis, que la nouvelle municipalité se préoccupe un peu de la pérennité de cet indispensable établissement pour la survie du centre bourg.

Ce BAR est l'un des plus en plus rares lieux de rencontres entre les habitants.  

La Grand'Place du bourg est devenue sinistre pour la population. 

Le rôle social et convivial de ce bistrot correspond à une nécessité manifestement d'Intérêt Général.

Les nouveaux élus se retrouvent face à de lourds défis ...

A suivre demain

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Le report de la mise en accessibilité inquiète

Publié le par chercheur d'histoires

Le report de la mise en accessibilité inquiète ...

... l'Association des Paralysés de France.

Elle vient d'exprimer son sentiment dans la presse locale en ces termes :

" Alors que l'Etat évoque un report de la loi de 2005 qui prévoit que, dès 2015, tous les bâtiments accueillant du public soient accessibles aux personnes handicapées, l'APF 29 maintient la pression autour du sujet ... Nous espérons dit son Président qu'un maximum de bâtiments sera accessible au 31/12/2014. Nous allons nous battre ..."

Il faut savoir que l'essentiel des règles de ces mises en conformité a été promulgué il y a 40 ans et qu'en ce domaine Pont-Aven porte un gros bonnet d'âne.

Vous voulez des exemples tangibles ?

- Les passe-droits en la matière sont monnaie courante chez les commerçants de la ville depuis tout ce temps.

- Pour autant, les pontavénounours comme les municipalités successives, sont restés

impassibles.

- L'ascenseur "pour handicapés" de l'ancien musée pontavénain est resté en panne durant les 5 dernières années de son existence.

- Le projet d'aménagement de la Grand'Place de la ville (introduit illégalement dans le permis de construire du futur musée) ne prévoir qu'un seul stationnement pour ces personnes.

- La rampe d'accès au podium construit (illégalement) sur la Place des Grands Chênes est non conforme aux règles en vigueur en raison de sa forte pente.

- Les travaux d'aménagement des trottoirs (et certaines toilettes publiques) sur l'ensemble du territoire de la commune ne sont toujours pas mis en œuvre.

- Les chapelles de la cité ne sont pas accessibles aux personnes en fauteuils roulants  etc.

Les jemenfoutistes du coin me répondront sûrement qu'il n'y a pas de quoi casser quatre pattes à une oie.

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La loi du 11 février 2005 ?

Publié le par chercheur d'histoires

La loi du 11 février 2005 ?

Finies les rêvasseries de la campagne électorale, le temps des maux de tête va rapidement rattraper les nouveaux élus.

C'est quoi cette loi du 11 février 2005 ?

"A compter du 1er janvier 2015 - dans 8 mois - tous les locaux recevant du public, qu'ils soient administratifs (mairies, bibliothèques, services sociaux, transports en commun etc.) ou privés (commerces, bureaux, professions indépendantes etc.)

 les espaces publics ( voiries, trottoirs etc.)

devront se mettre aux normes d'accessibilité afin de permettre l'accès aux personnes à mobilités réduite "

Cette loi concerne non seulement les personnes en fauteuil roulant, mais plus vastement 

toute personne qui, de façon permanente ou provisoire, voit ses possibllités de mobilité réduites du fait d'un accident, d'une maladie, d'une grossesse ... etc. 

Sont concernés les problèmes auditifs, de vision, de souffle, d'âge ... etc.

En 2007, une étude de l'INSEE  révélait que près de 2 millions de personnes avaient un handicap reconnu par l'administration.

Ce nombre grimpait à 10 millions en y ajoutant les personnes victimes d'un handicap temporaire. 

Je place régulièrement ce sujet dans l'actualité de ce blog.

A Pont-Aven il y a de nombreux commerçants qui pensent que cette loi ne les concerne pas : l'exception culturelle (dans tous les domaines) restant naturellement la règle dans ce trou de peinture. (merci Gauguin)

Nous savons que le gouvernement envisagerait de prendre  une ordonnance de report partiel de la date butoir de l'application de cette loi pour certaines catégories de lieux ouverts au public :

- Pour les commerces de proximité et cabinets médicaux : 3 ans

- Pour les mairies, écoles : 6 ans

- Pour les transports en commun : 9 ans

Ces dérogations ne devant pas être de droit mais nécessiteraient une autorisation administrative après présentation d'une demande : un dossier constitué de pièces justificatives et d'un planning des travaux.

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Ce report est déplorable et nous ne pouvons qu'espérer que le monde associatif des handicapés : jusqu'à aujourd'hui assez laxiste, saura enfin se montrer vigilant sur l'application des textes. 

A suivre demain matin ...

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