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Quoi de neuf ?

Publié le par chercheur d'histoires

Quoi de neuf ?

De la folie à Pont-Aven : il y a des travaux partout.

Ce n'est plus une ville mais un extraordinaire chantier de nouvelles constructions ou aménagements de boutiques et de galeries touristikuculs. C'est de la Ville Close de Concarneau avec 40 ans de retard.

A Concarneau au moins, en dehors des remparts, la ville respire, se développe. Il y a de la vie, de l'emploi, des commerces de proximité, de l'artisanat et des industries. Il y en a même qui pêchent. A Pont-Aven on ne pêche que dans l'excès de vanité : pour le reste, ça glandouille lourdement. 

Pauvres pontavénounours : ils pensaient être gavés jusqu'à l'écœurement de peinture, de chocolat, de biscuits secs (même pas bons pour être trempés dans de la soupe), et bien non : demain sera encore pire.

Je résumerai la situation en citant l'enseigne d'une de ces nouvelles boutiques : pièges à cons.

" Le temps du rêve " 

Je conseille aux nouveaux venus de vite en profiter car à Pont-Aven : le temps du rêve ne dure pas bien longtemps : vite rattrappé par la déprime et le cauchem'art.

Le phénomène : futur musée, commence déjà à faire des ravages dans le centre ville.

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L'actualité de la semaine passée, à Pont-Aven

Publié le par chercheur d'histoires

L'actualité de la semaine passée, à Pont-Aven

- Un mot sur L'Assemblée Générale de l'Office du Tourisme.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf que son déficit chronique gonfle inexorablement.

Cet office suit en quelque sorte, le chemin creux tracé par le musée qu'il représente.

Il a été créé par le comité commercial de la commune qui devait normalement financer ses frais de fonctionnement. Ces commerçants ont disparu les uns après les autres et leurs remplaçants ne semblent pas avoir le sens de l'intérêt général : Ils profitent du tourisme mais dans leur tête c'est du : tout pour ma gueule, les habitants peuvent crever. 

Est-ce normal que les impôts de la population locale comblent finalement ces déficits à la place des seuls bénéficiaires de ce tourisme ... destructeur de la vie communale ?

 

- Un emploi à pourvoir sur la Commune ?

 Voilà une information rare à Pont-Aven.

Le comité de la défaite des Fleurs d'Ajonc fanées prépare l'élection de sa future reine.

Malgré le chômage et un large ratissage de soupirantes dans les lointaines  banlieues de la commune seule une candidature est actuellement annoncée.

La situation devient critique.

J'ai l'impression qu'à  Pont-Aven ont ne sait toujours pas que depuis 1789 en France, il n'y a plus "d'érection de reine" sur le trône. 

Organiser l'élection d'une Présidente de la République serait certainement mieux accueilli et peut-être plus utile pour l'avenir du duché pontavénizoneux.

Si vous avez quelque chose à ajouter : n'hésitez pas à vous exprimer ici.

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Une "impressionniste" contamination

Publié le par chercheur d'histoires

Une "impressionniste" contamination

Est-ce grave docteur ? une "impressionniste" contamination vient de s'infiltrer dans l'ancien musée pontavenain.

La semaine dernière, une réunion a été organisée dans ces locaux pour débattre de cette pollution

A mon avis, la faute en revient à la municipalité qui a acquis sans réfléchir il y a quelques mois (j'en ai parlé ici) un "jolly" tableau.

On vient de découvrir que ce tableau était l'œuvre d'un impressionniste : impressionnant non ?

Le mal est fait : que vient donc foutre un impressionniste au musée de Pont-Aven ?

N'était-ce pas contre ces individus que Bernard et Gauguin avaient réagi en 1888 ? 

même si ce dernier : en arrivant à Pont-Aven en 1886, n'était encore qu'un simple tardif post-impressionniste que Bernard va impressionner à sa façon ?

Jusqu'à ce jour je pensais que le peintre André JOLLY (il est question de lui) n'était tout au plus qu'un modeste néo-impressionniste attardé. Le voilà propulsé aux cimaises du musée, aux cotés des zincographies de Gauguin.

Dorénavant, dans les conférences organisées sur ce nouveau Maître, vous entendrez parler de lui comme un proche de  Monet, Van Gogh, Gauguin, Cézanne et tartampion :

tous ceux que le petit musée de Pont-Aven avait honorés lors de son ouverture en 1964 (une information que vous avez sans nul doute découverte en visitant l'exposition actuelle à la MAPA) 

Son tableau représente un four à pain. C'est sans doute la raison pour laquelle la réunion a été un four.

Je ne critique pas le travail de ce peintre, mais l'amalgame des genres et la minable exploitation qui en est faite dans un ambitieux musée qui se veut rayonnant à l'international. 

André Jolly aurait une place aujourd'hui à Pont-Aven mais dans le modeste musée pontavénin que nous connaissions et que nous aimions. Pourquoi donc l'agrandir monstrueusement lorsque la faiblesse de la politique culturelle actuelle du pays demanderait plutôt de réduire sa voilure.

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Carnaval est passé par là

Publié le par chercheur d'histoires

Carnaval est passé par là

Je commence par répondre à un commentaire de FRED concernant la chanson du carnaval dont j'ai publié les paroles sur ce blog dimanche dernier.

Le commentaire : " On a les paroles, mais il manque l'air"

Une"née native" pontavénaine a accepté de la chanter en se laissant filmer

par Philippe D.

Grâce à eux, l'air est donc lui aussi sauvegardé.

Cependant, dans la version que j'exploite, ce blog n'accepte que les fichiers photos. Je ne peux donc pas y diffuser cet air.

--- Revenons au déroulement du carnaval : il mérite un commentaire ---------------------

Pont-Aven a vécu durant quelques heures et jusque tard dans la nuit, un petit moment de bonheur. La ville avait comme par miracle rajeunie spontanément d'au moins deux générations. La joie des enfants, la gaîté des parents et le soleil avaient pris rendez-vous. 

Un grand bal dansant a surgi, le temps d'une marée "humaine", des flots de l'Aven.

Le bal "d'encens" s'est estompé pour faire place à la fête païenne : sans touriste.

Cet événement est loin des fastes d'antan mais c'est un bon début à encourager.

Cela dit : autrefois : "carnaval" était un personnage empaillé, jugé pour ses méfaits, condamné à mort, traîné dans les rues de la ville, avant d'être brûlé sur la roche-forme du Petit Quai. Les âmes des paroissiens étaient ainsi purifiées pour une année.

Peut-être que depuis que l'Ange a terrassé le démon, il n'y a plus d'âme impure à Pont-Aven ? 

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Une bonne idée

Publié le par chercheur d'histoires

Une bonne idée 

Depuis plus d'un an, un cercle de discussion a vu le jour à Pont-Aven. Son nom : "Le café économique". Sa poignée de membres se réunit régulièrement pour débattre des grands sujets d'actualité du monde actuel.

Un "C dans l'Air"  (diffusé sur France 5) décentralisé en quelque sorte.

L'idée de décliner ces sujets débattus par des spécialistes autour d'Yves Calvi, au niveau des préoccupations locales et par des gens du terrain était à mon avis excellente.

La réalité est tout autre.

La dernière réunion concernait les financements des déficits publics. L'avant-dernière se penchait sur l'emploi et plus généralement "les patrons, les salariés et les indépendants".

Leurs débats restent dans la globalisation : jamais un mot sur Pont-Aven.

Cette ville n'est en réalité qu'un petit village qui rencontre comme les autres les crises qui se succèdent dans le monde, mais auxquelles s'ajoutent de gravissimes difficultés particulières dans tous les domaines de la vie courante des lieux.

Elle vieillie dangereusement, faute d'emplois elle a perdu toutes ses forces vives,  n'a plus aucun projet d'avenir pour ses habitants et ses enfants. Elle s'endette pourtant et souvent inutilement et sans compter. Les peinturlureurs et les toutous ont rendu son centre ville irrespirable.

Tout se disloque ou se dégrade : il y a de quoi s'inquiéter, non ?

Les membres du cercle du café économique ont décidé de faire l'impasse sur les préoccupations locales. C'est bien dommage pour le pays des moulins.

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Des sous pour une souscription

Publié le par chercheur d'histoires

Des sous pour une souscription

La commune de Pont-Aven vient de signer une convention avec la Fondation du Patrimoine pour lancer une souscription en faveur du projet du musée.

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Ancien délégué bénévole départemental de cette Fondation, je peux affirmer que la commune n'y a jamais adhéré : comme d'ailleurs la plupart des communes de la CCA, en conséquence de quoi, durant les 10 ans de mon bénévolat, il m'était très difficile de donner une suite favorable aux particuliers du secteur qui sollicitaient la labéllisation d'un projet de sauvegarde de bâtiments remarquables. Et pourtant, la participation financière locale nécessaire aux opérations de sauvegardes n'était tout au plus que d'une centaine d'euros par an.

L'appel actuel à la Fondation est de l'opportunisme : une posture des plus écœurante que j'ai du mal à supporter.

Il y a plus de 10 ans, j'avais accepté ce poste afin d'être en première ligne dans la sauvegarde des ruines de Rustéphan. J'ai quitté la Fondation il y a un an, et reste bien déçu : tant par le comportement de la municipalité de Pont-Aven que celui des architectes des Bâtiments de France (ces ruines sont classées) qui ne sont jamais intervenus : malgré de nombreuses promesses,  en faveur du sauvetage ce ces majestueuses et émouvantes ruines.

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Revenons au sujet du jour : Le président de la secte du christ jaune espère que ses 500 adhérents apporteront à la souscription  les pièces jaunes nécessaires à combler le trou dans la part du financement communal du projet !

(j'avais lancé cette idée sur ce blog il y a quelques mois :

10 000 € x 500 adhérents = 5 M €)

Le défi est lancé et je suis très curieux d'en connaître le résultat. Attendons. J'espère que dans sa démarche, il n'oubliera pas les marchands de soupe touristique du paradis fiscal du centre ville : les seuls avec les loueurs de fausses galeries artistiques, à espérer bénéficier "des retombées économiques" du projet.

- Un nouvel argument vient de sortir du chapeau du magicien.

Nous savons que le projet s'installe sans honte ni pudeur dans l'ancien Hôtel de Julia Guillou : l'ex Hôtel de Ville de la commune. 
Pour bouster la souscription, ses organisateurs développent une nouvelle idée :
 

Vous l'avez peut-être lu dans la presse : 

" C'est dans cet ancien hôtel que séjournèrent les peintres de l'Ecole de Pont-Aven "
Merde alors, et moi qui avais toujours cru que dans ce célèbre hôtel séjournaient les peintres pompiers de cette époque, et que les pestiférés de la future école de Pont-Aven logeaient à l'écart de tous à la Pension Gloanec.

Encore une façon de mettre une couche de Gauguin dans la balance : non ? 

La fin justifiant les moyens ; tout est bon, même les pires mensonges, pour mettre en valeur le néfaste projet cécéanesque.

Le problème est que ces forfaitures ont pour effet de diluer dans une mélasse puante l'authentique mémoire du pays.

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Compte rendu du vernissage de l'Expo à la MAPA

Publié le par chercheur d'histoires

Compte rendu du vernissage de l'Expo à la MAPA

Il y a douze ans, j'avais imaginé de présenter des expositions sur la mémoire et le patrimoine de Pont-Aven à la MAPA (Maison de retraite) dans le but de favoriser les rencontres entre les habitants réticents de mettre les pieds en ce lieu, et les résidents.

Depuis, j'en ai fait une habitude.

Au début, nous recevions de 100 à 150 visiteurs à chaque vernissage (deux expositions en moyenne par an) : un vrai succès.

Aujourd'hui nous en comptons dix fois moins : mais pas de panique, c'est comme cela partout aujourd'hui à Pont-Aven.

Petit à petit ces premiers visiteurs sont morts (pour un grand nombre d'entre eux après un passage obligé comme résident dans cette maison).

Sachant qu'à Pont-Aven, la relève des anciens n'est plus assurée : faute de dynamisme et d'emploi, et que les nouveaux actifs dans la ville (majoritairement liés au commerce de pacotilles touristiques) ne vivent plus sur place et n'éprouvent aucun intérêt pour la vie locale, il est évident que mon idée de départ est obsolète, mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras.

Mes expositions restent aujourd'hui des animations parmi les autres, intégrées dans le programme de la vie intérieure de l'établissement.

Des expositions qui ne coûtent pas un rond à la collectivité.

Cette fois, le thème de l'exposition : "Qu'il était Grand notre petit musée" m'a porté à inviter à ce vernissage les municipalités des 9 communes de la CCA : les propriétaires actuels de l'hôtel de ville, leur futur musée.

J'ai espoir que le petit nombre d'élus qui se sont déplacés, et avec qui j'ai très longuement discuté, porteront dans leur commune le message qui imprègne cette exposition.

Imagineriez-vous de fêter les 25 ans d'une dame l'année de sa ménopose ?

C'est exactement ce que les responsables du musée et de la municipalité de Pont-Aven ont cyniquement imaginé depuis le début de l'année dernière.

Et il y a pire :  tout le monde est tombé dans le panneau.

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Aujourd'hui : "Carnaval est arrivé"

Publié le par chercheur d'histoires

Aujourd'hui :  "Carnaval est arrivé" 

Je vous propose aujourd'hui : jour de carnaval sur le port de Pont-Aven

 "La chanson du carnaval" autrefois connue de tous dans le pays.

( Elle aurait été composée et écrite chez Correlleau par quelques joyeux lurons du cru

dans les années 1920-1930)

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Carnaval est arrivé

roulant, roulant, roulette

Carnaval est arrivé,

en roulant sa brouette

 

Il a bu la goutte, goutte, goutte

il n'a pas payé, yé, yé

il a chié dans le verre, verre, verre

pour les remercier, cier, cier

 

Il a des bottes, bottes, bottes

il a des bottes percées

il est parti le petit marchand de galettes

il est parti pour aller à Paris


il reviendra le petit marchand de galettes

le jour du mardi gras

et tra, la, la

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Travailler au noir dans le bâtiment

Publié le par chercheur d'histoires

Travailler au noir dans le bâtiment

Le week-end dernier,  la presse locale a surpris une travailleuse au noir sur le chantier de construction de la future gendarmerie.

Sûrement agacée par les inter-minables retards dans le démarrage de cet édifice, elle posait la première pierre de ce futur bâtiment en béton lorsqu'elle a été flashée en pleine action : la truelle à la main, par les correspondantes de presse.

(voir les  photos dans les journaux de lundi dernier)

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Cet acte se justifie peut-être par sa volonté de faire des économies sur le coût de l'opération.

Les journaux nous apportent des informations sur son financement :.

Montant du coût des logements = 2 347 000 €

Montant du coût des travaux des bâtiments annexes = 1 114 482 €

L'ensemble : à quelques euros près, financé par des emprunts.

C'est très démocratique d'informer la population, mais un peu moins lorsque : par inadvertance, on oublie ce qui agace.

Et v'lan, passe-moi l'éponge ... que j'efface ce qui fâche.

Je ne pense pas ici aux seuls montants des coûts des habituels imprévus (les fameux avenants très lucratifs pour les entrepreneurs) mais également à celui (j'ai entendu parler d'un "petit" demi million d'euros) du futur du rond-point que les élustucrus avaient déjà il y a trois ans, oublié d'intégrer au programme initial.

Vivement que "les retombées financières de la future locomotive économique*" du pays se mettent à pleuvoir sur les comptes de la ville de plus en plus asséchés !

* Vous connaissez la chanson : "Parole, parole" .... de DALIDA  de dame la soutane.

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INVITATIONS

Publié le par chercheur d'histoires

INVITATIONS

Vous êtes tous invités à participer à l'ouverture officielle de l'EXPO

" Qu'il était Grand notre petit musée"

qui aura lieu ce soir : jeudi à 17 h à la MAPA de Pont-Aven.

Je vous rappelle que :

"Cette exposition a pour objectif de mettre en valeur un grand moment de l’histoire de Pont-Aven :

les 25 premières années d’un musée fondé il y a cinquante ans.

C’est aux travers d’affiches, de catalogues et de coupures de presse d’époque que les visiteurs pourront découvrir ou redécouvrir cette joyeuse période pour tous les amateurs d’art de l'Ecole de Pont-Aven.



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