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L'avenir des ruines de Rustéphan (I)

Publié le par chercheur d'histoires

L'avenir des ruines de Rustéphan (I) 

Cette question vient d'être posée à dame la soutane : la presse en a fait l'écho.

Comme vous l'avez certainement remarqué, elle n'a reçu que de très vagues réponses dans le genre : "tout commence pour Rustéphan "

Voilà encore le type de phrase "toute faite" : déclarée pour ne rien dire, comme d'habitude chez cette dame.

Tout commence en réalité en 1480, lorsque Jean Du FOU : seigneur du Rustéphan, se fait construire en cette fin du Moyen-Âge, un petit manoir - dans le pur style Renaissance naissant- sur ses terres du Rustéphan.

C'est le début d'une interminable tragédie, qui pèse depuis 5 siècles sur ce joyaux architectural pour le moins maudit par les humains.

Une saga comme l'on dit à la TV.

Aujourd'hui il n'est plus d'actualité de restaurer le noble manoir dans son état d'origine comme l'avait imaginé au XIXe siècle l'architecte BIGOT.

Ce projet n'aurait aucun sens.

BIGOT.jpg

- Le projet BIGOT en 1884 -

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C'est dans son état de ruines que cet impressionnant et émouvant édifice prend de la hauteur.

Il porte en lui un potentiel patrimonial de première qualité.

Depuis deux siècles ces ruines légendaires ont fait couler des torrents d'encres grasses. 

 Il serait urgent de les sauver d'un écroulement fatal pour l'image culturelle de la commune, puis : plus tard,  d'envisager de métamorphoser le désespoir qui plane sur ce Monument Historique, en une lueur d'espoir pour l'avenir lointain de la commune actuellement en décomposition.

Mais que faire ?

A suivre demain ...

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Trouver son maître II

Publié le par chercheur d'histoires

Trouver son maître II

Que se passe-t-il donc ?

La vérité cachée par dame la soutane est que seul une portion du "bien sans maître" a été l'objet d'une procédure ayant abouti à son incorporation dans le domaine communal.

cadastre-nouveau-agrand-jpg

- Extrait du plan cadastral -

Seule la parcelle n° 279 (sur laquelle subsistent les ruines : en jaune sur ce plan) est mentionnée dans la procédure de reconnaissance de bien sans maître.

Les parcelles n° 294 et 258 : autre portion du bien sans maître, ont été exlues sans raison apparente. La question se pose :Pourquoi donc madame le maire ?

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Une fois de plus, elle a berné tout son monde : élustucrus de base compris ... à l'exception de la famille revendicatrice de ce bien.

Une revendication, aujourd'hui reconnue officiellement sans fondement, et qui bloquait tout projet de sauvegarde de ces majestueuses ruines depuis des décennies.

Mon petit doigt me dit que cette famille espère toujours usurper la portion du bien exclue "sournoisement" de la procédure en comptant sur la complicité de dame la soutane.

Je connais les liens qui les unissent pour avoir assisté à des réunions communes.

Au cours de ces réunions, j'ai eu l'occasion de comprendre que ces individus : proches comme "cul et chemise", étaient prêts à signer une convention par laquelle ladite famille accepterait de donner gratuitement les ruines à la commune si cette dernière lui reconnaissait la propriété de l'ensemble du bien.

Dans un article de presse paru il y a deux ans, dame la soutane faisait vaguement allusion à cet accord. C'est une idée totalement idiote car un bien sans maître ne peut-être l'objet d'un acte de propriété. Je n'ai cessé de répéter cette réalité depuis que je m'intéresse à cette affaire.

Conclusions : la procédure n'étant que partiellement menée, la situation du "bien sans maître" n'est pas définitivement réglée, contrairement à ce que dame la soutane voudrait faire croire à ses paroissiens.

 C'est couillon, et d'autant plus que le droit français ne supporte pas cette situation considérée comme une anomalie juridique.

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Trouver son maître

Publié le par chercheur d'histoires

Trouver son maître

Bien heureuses aujourd'hui les ruines du manoir de Rustéphan, elles ont trouvé leur maître.

Bien heureuse ? c'est peut-être vite dit lorsque l'on sait que ce maître est dame la soutane *. Durant ses deux mandats de maire (qui s'achèvent bientôt) cette dernière n'a cessé de dénigrer la réalité de la situation juridique de "bien sans maître" de ce Monument Historique, prenant parti pour le vilain personnage qui se déclarait propriétaire des lieux.

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* Lu dans la presse le commentaire de ce prétendu nouveau maître des lieux : " la procédure de reconnaissance de bien sans maître a amené le manoir dans le giron de la mairie "

Non : les ruines du manoir sont dorénavant la "propriété de la commune". Je tenais à préciser cette importante nuance. Vous en comprendrez la raison dans la suite de l'article. 

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photo-expo-1987-E.jpg

Depuis 15 ans, je mène des actions militantes "bien seul contre l'indifférence générale" dans le cadre de la sauvegarde de cet édifice en péril d'effondrement imminent.

Des promesses ? : j'en ai eu, des coups bas aussi. Durant ce temps, j'en ai vu des vertes et des pas "mûres de Rustéphan"
La bataille est-elle terminée ? Ô que non, Le jour de gloire de la victoire annoncée de façon empressée dans la presse n'est pas arrivé. 

On ne change pas une équipe municipale d'imposteurs d'un coup de baguette magique.

Que se passe-t-il donc ?

 

A suivre demain ...

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Les archives municipales (suite)

Publié le par chercheur d'histoires

Les archives municipales (suite)

Le musée étant transféré à la CCa, que vont devenir ces archives communales ?

Je crains fortement qu'elles ne soient plus accessibles qu'à une prétendue élite de la sphère culturelle pontavéniaise bien hermétiquement à l'abri des autres dans sa bulle ... Une élite culturelle triée sur les volets de l'hôtel de ville.

La fermeture du musée était l'occasion de faire du tri dans ce fonds et d'entreprendre des initiatives pour essayer de susciter et d'orienter la curiosité de la population vers la mémoire des archives communales : comme cela se pratique ailleurs.

Une idée qui en sous-entant pour moi une autre : celle de  la création d'une Grande Bibliothèque de la riche et surprenante mémoire de Pont-Aven et de ses anciens habitants.

Hélas, tout le monde s'en fout, et il en sera de même tant que Pont-Aven pondra des fétus de volaille écervelée en guise d'élustucrus.

C'est lamentable.

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L'éloge de la bibliothèque des archives municipales

Publié le par chercheur d'histoires

L'éloge de la bibliothèque des archives municipales

Après Concarneau et Quimperlé, c'est la municipalité de Quimper qui faisait dernièrement l'éloge dans la presse de sa riche bibliothèque d'archives municipales. 

Cette annonce est l'occasion pour moi  de poser la question du devenir du centre de documentation de l'ancien musée pontavénin (une documentation de propriété communale) qui vient d'être fermé au public.

Il faut savoir que depuis la prise de pouvoir de ce musée par une conservatrice de musées en tous genres, il était devenu malaisé pour "les simples" comme moi d'accéder à cette documentation. 

Je peux en dire tout autant d'ailleurs de l'accès au public de l'ensemble des archives municipales accessibles en théorie à tous.

Cela dit : je trouve désolant qu'aucun élustucru, aucun pontavénounours ne se soit préoccupé du devenir de cette précieuse documentation appartenant à la communauté des habitants de Pont-Aven.

S'il est compréhensible que les documents et ouvrages les plus rares ou fragiles 

et consacrés à l'histoire de la peinture conservent d'une façon ou d'une autre des liens avec le musée CCanesque (dans le cadre d'une vente de ces précieux documents à la CCa par exemple) nous savons que ce fonds détient également des archives d'intérêt strictement communal placées en dépôt au musée. 

Le musée étant transféré à la CCa, que vont devenir ces archives communales ?

 

La réponse demain ...

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« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 5)

Publié le par chercheur d'histoires

« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 5)

Le vif du sujet : LE MUSEE DU FUTUR 

Je vous propose une relecture  des propos de votre chère « dame la soutane » publiés dans cette plaquette collector'due.

Extraits de son texte :

La mémoire du musée « C’est d’abord garder la mémoire de l’événement originel : la naissance du musée*. Par la volonté de quelques personnes, il a vu le jour comme un nouveau-né, dépourvu de vêtement, mais riche d’une aventure picturale révolutionnaire et d’une généalogie d’artistes installés dans les lieux mêmes de son enfantement. Un berceau bénit des dieux … »

Le futur musée : « C’est s’inscrire dans une trajectoire, un envol, comme un oiseau qui, devenu adulte, déploie ses ailes et s ‘élance loin vers l’horizon, toujours plus haut. Le musée a atteint sa majorité et ne demande qu’à croître encore pour connaître la maturité et entrer dans la force de l’âge … »

* « garder la mémoire de l’événement originel : la naissance du musée »  Quel beau programme. Dommage qu’il se fonde sur une énorme bourde concernant la date de la naissance de ce musée (voir précédemment sur ce blog).

Voilà ainsi formulé  - l’unique - justificatif de dame la soutane concernant le coûteux et pharaonique projet de musée pontavéniais, dans une succession de mots et de phrases "sans maître" venues de nulle part. Ce texte n'est que de la pure niaiserie dont le lyrisme a pourtant médusé de nombreux adeptes de l’art-icle.

Cette dame aurait tout aussi bien pu discourir sur le sexe des anges pour justifier son projet :  l’effet sur les petits esprits des êtres intelligents con-vaincus du bien fondé du projet, aurait été de même nature.

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C’est bien triste pour Pont-Aven.

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« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 4)

Publié le par chercheur d'histoires

« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 4)

Deuxième volet de l'article :

"PARLER VRAI" face à dame la soutane. 

AVANT PROPOS :

Parler vrai : C’est l’objectif que je me suis fixé  sur ce blog en réaction à la mascarade culturelle qui a envahi le musée et aux simulacres de même nature qui déferlent sur la ville plongeant ainsi le pays des anciens peintres dans la médiocrité.

Les « politiqu’arts du coin » ne cessent de rajouter des couches sur leur morbide projet de musée (devenu CCanesque) mais pour l’heure, aucun d’entre eux n’a pu apporter le moindre justificatif sérieux et intelligent  sur le sujet.

A les écouter, ils sont porteurs du souffle d’une "renaissance culturelle à Pont-Aven"
Quelle phénoménale ambition !, mais dirais-je : rien que ça, sans la moindre pensée pour l’avenir de la commune et de sa population.

Cette dernière s’inquiète pourtant depuis quelques mois - hélas pour l’instant sans réagir - de la folie qui s’est emparée des élus et des responsables du musée.

Les pontavénizoneux subissent aujourd’hui une dictature présentée pompeusement comme une politique culturelle d’intérêt public.

Vous me connaissez, je cherche à comprendre ce qui se passe et je suis pugnace.

J’ai entendu dame la soutane : l’un des nouveaux maîtres à penser de la commune,

présenter l’éloge du RAYONNEMENT INTERNATIONAL DE SON MUSEE.

C’est grotesque.

Derrière la mascarade, la réalité est tout autre. Depuis 1985, date du premier agrandissement du musée pontavénain, le centre historique de la cité a perdu : non seulement son dynamisme commercial légendaire, mais ses principales valeurs identitaires liées à son richissime passé culturel. Le tout excessivement dilué dans la niaiserie touristique basique qui a envahi le bourg.

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Passons au vif du sujet  : LE MUSEE DU FUTUR

A suivre demain ...

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« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 3)

Publié le par chercheur d'histoires

« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 3)

QUEL GÂCHIS !

Depuis l'arrivée en 2006 de cette conservatrice "en tous genres", le musée s’est totalement détaché de la population locale. 

Souvenez-vous : Il y a trois ans, dame la soutane avait publiquement déclaré que 

« les pontavenistes aiment leur musée »

Qu’en est-il aujourd’hui ? Le constat est amer : un rejet presque unanime d’un ruineux projet de musée CCanesque que seuls des vieill’arts assoupis et quelques rares marchands de pacotilles soutiennent : tous plus avares les uns que les autres lorsqu'il s'agit de metttre la main au porte-billets pour participer à la collecte de pièces jaunes pour financer l'opération musée, si chère à leur cœur. 

C’est vrai que cette appropriation n’est pas nouvelle. Je l’ai ressentie durant le règne du précédent maire. Mais 10 ans après, elle a atteint son paroxysme.

J’ai connu à Pont-Aven, les passions communicatives de ses anciens habitants.

Des passions communicatives dont je suis imprégnées, c'est le moins que l'on puisse dire.

Aujourd'hui, une secte sans scrupule domine le pays en pratiquant une politique confiscatoire de la mémoire et de l’identité de la cité.

Résultat : les passions communicatives traditionnelles envers la mémoire et l'identité de la cité sont en voie d'extinction.

Cette posture s’accompagne d’une autre : celle du mépris sans retenue, que les membres les plus virulents de cette secte (et de la municipalité) manifestent envers les initiatives culturelles, non officiellement institutionnalisées, menées par des particuliers.

Demain, à suivre : le deuxième volet de l'article  ...

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« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 2)

Publié le par chercheur d'histoires

« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 2)

Extrait de cette  présentation :

«  La célébration des 25 ans du musée de Pont-Aven est une formidable occasion pour s’approprier son histoire et esquisser son devenir » 

Je rebondis encore plus furieusement :

Que lui reprochent les devenus rares pontavénins attachés à l’histoire authentique du pays des anciens gens heureux ?

L’appropriation et le détournement - par intérêt personnel - de l’histoire picturale qui appartient par destination collectivement à la population de Pont-Aven.

Que lui reprochent les anciens dirigeants de l’établissement ?

Son appropriation - très personnelle - de la collection picturale qu’ils avaient constituée durant leurs activités.

Depuis son arrivée, ce musée a rompu avec ses origines.

Il a été arraché des entrailles de la mémoire de la ville pour être jeté en pâture aux désœuvrés qui déambulent dans les rues du centre ville, les yeux hagards, en quête de miettes de galettes.

Que reste-t-il pour l'amateur en quête de quelque chose de culturel à Pont-Aven ?

Des illusions que la ville - devenue factice - ne peut plus lui apporter.

QUEL GÂCHIS ! 

A suivre demain ...

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« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 1)

Publié le par chercheur d'histoires

« Le fabuleux destin du musée de Pont-Aven » (page 1)

C’est le titre de la présentation d’une plaquette publiée en 2011 et signée par la conservatrice actuelle du musée de la pêche.
Titre de l’ouvrage :

 - Pont-Aven, un musée une collection -

--- Premier volet de l'article -------------------------------------------------------------

Je bondis furieusement sur ce titre de présentation :

Ce fabuleux destin est : mille fois hélas, bien compromis depuis que cet énergumène a pris la direction de l’ancien musée pontavénin, en n’ayant en tête que l’avenir de sa fabuleuse carrière.

Pont-Aven est une ville qu’elle ne connaît pas et pour laquelle elle n’a manifestement aucune attache particulière. Elle vient d’ailleurs de fuir la commune.

Et pourtant, dès son arrivée, elle a imaginé de sauver le pays de son inculture ambiante en y créant un Grand Musée International.

Des sauveurs de Pont-Aven comme elle, les pontavénounours en ont connu des centaines depuis un demi siècle. Ils ont tous disparu plus vite qu’ils sont arrivés sans laisser le moindre souvenir de leur fabuleux passage.

Pont-Aven : Un conte de fée :

Madame la conservatrice de musées CCanesques me fait penser à un personnage qui, arrivant dans l'ancienne cité des artistes peintres, aurait découvert dans les greniers du tout aussi ancien célèbre Hôtel Julia, une fabuleuse collection de vieux tableaux oubliés de tous !

Forte de cette extraordinaire découverte, elle imagine : pour booster sa carrière, de créer un grand musée pour permettre au petit peuple de découvrir son fabuleux trésor.

Extrait de cette présentation :

A suivre demain ...

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