A vos marques ... déposées : P 5/7
Les fines et épaisses de Robert PENVEN
Dans ma jeunesse, j’ai eu l’occasion de suivre la fabrication de ces biscuits (Je conserve dans mes archives
pontavénaines l’unique ancien manuscrit des recettes).
Elles sont aujourd’hui exploitées « artisanalement » sous la
marque :
« Isidore PENVEN »
1° : « Les fines : au beurre frais de baratte »
(pseudonyme de galettes de Pont-Aven)
2° : « les gourmandes : au beurre frais de baratte »
(pseudonyme de Traou mad)
Si je peux me permettre une petite réflexion bien personnelle : seules les délicates fines ont des secrets bien gardés. J’en ai croqué des tonnes dans ma vie et je conserve en mémoire leur goût particulier.
Ceux ne sont pas que des biscuits
sablés ordinaires, elles ont un petit plus.
J’avoue que j’ai un petit faible pour ces fines, même si de nos jours leurs ingrédients ont perdu une bonne
part de leur saveur originelle.
Cela dit : l’expression « beurre de baratte » à la mode depuis quelques années chez de nombreux biscuitiers me fait sourire.
Que veulent-ils nous faire avaler ?
La cuisine au beurre de ferme comme l'on dit ici : je la connais et même très bien pour en avoir
profitée jusqu’à il y a trois ans : date à laquelle le fermier nizonais qui le fabriquait a pris sa retraite. La baratte en bois qui fabriquait ce beurre poursuit aujourd’hui sa carrière dans le plus prestigieux restaurant du coin, au grand plaisir de sa clientèle
Du beurre de baratte ? j’aimerais bien voir la gueule de la baratte.
Si aujourd’hui les galettes de tous les biscuitiers ont le goût de biscuits secs c’est précisément parce qu’elles ne sont
plus fabriquées au beurre de ferme.
Le beurre de baratte ? ce n'est que du baratin commercial.
--- A demain ------------------------------------------------------------------