deux articles par jour (p2/2)
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Quel est ce contexte ?
Ces dirigeants baignent dans une insupportable suffisance. Ils ont manifestement fait table rase de la mémoire des habitants, et vivent dans la jouissance suprême de leur pouvoir.
Pourquoi voudriez-vous qu'ils partagent leur bonheur culturel avec les ploucs locaux ?
Ce qui se passe en réalité à Pont-Aven depuis quelques décennies, est la confiscation de la mémoire locale par l'institution politisée et étatisée à outrance du musée.
Une culture à la Soviétique.
Ne croyez pas que d'intégrer du Cueff au musée des beaux-arts soit un acte de réconciliation de l'établissement avec la population et son héritage culturel.
Ces dirigeants n'ont rien à foutre des Cueff : alors pourquoi en faire de la pontaveniouserie pour touristes ?
La mémoire de l'histoire pontavenaise des Cueff appartient aux habitants. Elle reste
dans le domaine du populaire : dans l'histoire molle du post-Botrelien.
Je l'ai répété à de nombreuses reprises : il serait utile de dépoussiérer l'histoire de Botrel pour n'en retenir que l'essentiel de son apport culturel (c'est déjà beaucoup). Je pense en particulier aux encombrements apportés par ses suiveurs dont il serait souhaitable de faire le tri.
Le musée n'a -t-il pas pris le chemin de la fête des ajoncs d'or : post-botrelienne ?
Je me pose la question.
Vous connaissez l'histoire de cette fête ? ; La première partie, celle du vivant de Botrel, est dans le domaine de la Culture. La suite vire petit à petit de la culture populaire : vers de la vraie culture molle (l'imagination créatrice théatrale du barde a disparu. Il ne reste que du réchauffé qui au fil du temps se transforme en mélasse. La supercherie est d'attribuer cette mixture informe à l'imagination créatrice du barde),
Les habitants conservèrent longtemps une grande ferveur pour le messie, c'est une attitude respectable
Aujourd'hui cette ferveur a disparu et la fête n'est plus qu'une défaite culturelle pataugeant dans de la culture ultra-molle
Depuis 1905, les journaux suivent cet événement. Il est donc aisé de mettre en relief sa dégringolade. Les photographes aussi. Durant la période du barde, le public, très impliqué, est constitué principalement par la bonne bourgeoisie locale ou de passage. Durant la période suivante ce sont les fervants pontavénistes et la population des communes voisines qui occupent le terrain. Aujourd'hui se sont des nigauds séjournant
dans les campings du bord de mer qui viennent assister à du spectacle touristique
ultra-mou.
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Connaissez-vous la différence entre la culture molle et ultra-molle ?
C'est la même qu'entre la merde et la chiasse. C'est à vomir.
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