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La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 4/4

Publié le par chercheur d'histoires

La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 4/4

--- Aurier : suite et fin  ----------------------------------------------------------------------« ... Voilà qui serait bien. Malheureusement, cette appellation implique un sens qui n’est point sans dérouter le public. Ce vocable « impressionnisme » en effet, suggère tout un programme d’esthétique fondée sur la sensation. L’impressionnisme n’est qu’une variété du réalisme, un réalisme affiné, spiritualisé, dilettantisé, mais toujours du réalisme. Le but visé c’est encore l’imitation de la matière, non plus avec sa forme et sa couleur, mais avec sa forme et sa couleur perçues avec toutes les déformations d’une rapide synthèse subjective. Le substratum et le but dernier de leur art, c’est la chose matérielle, la chose réelle. Si donc, par hasard, il se trouvait dans le groupe hétérogène des peintres indépendants quelques artistes engagés en des voies d’art différentes, voire contraires, le bon public, cet éternel et béat adorateur des catalogues, ne faillirait évidemment point à, comme on dit, y perdre son latin.

Quoiqu’il soit, aujourd’hui nous assistons à l’agonie du naturalisme, alors que nous voyons se préparer une réaction idéaliste, mystique même. La Lutte de Jacob avec l’Ange, que j’ai tenté de décrire en exorde de cette étude, témoigne assez, je crois, que cette tendance existe et que les peintres engagés dans cette nouvelle voie ont tout intérêt à ce qu’on les débarrasse de cette absurde étiquette « d’ impressionnistes », le public, suprême juge en matière d’art, ayant l’incurable habitude de ne juger les choses que sur leurs noms.

Donc, qu’on invente un nouveau vocable en « iste » pour les nouveaux venus, à la tête desquels marche Gauguin : synthétistes, idéistes, symbolistes, comme il plaira...

.. .Il est évident – et l’affirmer est presque une banalité - qu’il existe dans l’histoire de l’art deux grandes tendances contradictoires qui, incontestablement, dépendent l’une de la cécité, l’autre de la clairvoyance, de cet œil intérieur de l’homme : La tendance réaliste et la tendance idéiste. (je ne dis point idéaliste)

Sans doute, l’art réaliste, constitue une manifestation esthétique intéressante. S’il fut prétexte à bien des hideurs, a aussi parfois produit d’incontestables chefs d'œuvre. Mais pourtant l’art idéiste apparaît plus pur et plus élevé. On pourrait même affirmer que l’art suprême ne saurait être qu’idéiste, de ce qu’il y a, en dernière analyse, de seul existant : l’Idée. Les idéalistes eux-mêmes ne furent quoiqu’ils prétendent, que des réalistes. Ils se sont souvent piqués de présenter des objets beaux, mais beaux en tant qu’objets ..."

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L’ensemble du texte comprend quinze paragraphes. Je vous en ai proposé que trois, car je n'ai pas l'intention de faire de l'ombre au musée qui, comme vous le savez,  a pour objectif futur  (sic : dame la soutane) de vous apprendre ce que signifie l'Ecole de Pont-Aven.

Je passe donc directement à ma conclusion.

 Albert AURIER est le tout premier critique d'art à comprendre, et à s’exprimer sur ce qu’il vient de découvrit en observant l’œuvre d'un peintre maudit.

L'œil de ce critique reconnu découvre en l'appréciant, une expression picturale nouvelle : Non pas celle d'un sujet peinturluré par un mauvais artiste, mais l'expression de l'idée sensorielle que cet Artiste en a retenue

Il faut remarquer avec intérêt qu'il va lui-même décrire - par le verbe -  ce paysage de Pont-Aven qu’il ne connaît pas, d’après l’idée qu’il a découverte et retenue dans l’œuvre de Gauguin.

Il a tout compris au travers du tableau. Tout compris de ce qu’il faut savoir de l’école de Pont-Aven :  « école idéiste » comme il la nomme, et qui vient de prendre forme dans les environs de Rustéphan à Nizon.

Aujourd’hui, du court passage de Gauguin à Pont-Aven , que reste t-il de palpable ?

Des anecdotes plus ou moins authentiques, et : tout au plus, quelques gravures et un dessin peu représentatif de cette école au musée.

Le tableau de Gauguin, personne n'en a voulu en 1888. Même pas les curés de Nizon et de Pont-Aven.

- Le tableau n'est plus là, mais les ruines de Rustéphan : au potentiel culturel considérable, attendent toujours que la population de  Pont-Aven s'y intéresse ... avant qu'elles ne disparaissent elles aussi à tout jamais de notre environnement.

- Le tableau n'est plus là.  Seuls, les sites « propices à l’art » ne nous ont pas quittés. Hélas, ils sont  malmenés par une politique communale irresponsable et destructrice.

À Pont-Aven : plus qu’ailleurs, ce n’est pas seulement la beauté toute relative des paysages qui devrait sensibiliser les esprits, mais plus : l’idée" idéiste" qui s’en dégage.

Le texte d’AURIER, devrait être le livre de chevet de tous les amateurs de ladite Ecole, et être omniprésent dans les esprits de tous les décideurs des aménagements de la commune.

Il n'en est manifestement rien : la commune s'encombre de pacotilles un peu plus chaque jour. 

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La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 3/4

Publié le par chercheur d'histoires

La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 3/4

Suite du texte (extraits)

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Or, devant cette merveilleuse toile de Paul Gauguin, qui illumine vraiment l’énigme du poète, aux paradisiaques heures de la primitive humanité ; qui révèle les charmes ineffables du Rêve, du Mystère et des voiles symboliques que ne soulèvent qu’à demi les mains des simples ; qui résout, pour le bon liseur, l’éternel problème psychologique de la possibilité des religions, des politiques et des sociologies ; qui montre enfin la farouche bête primordiale domptée par les philtres enchanteurs de la Chimère ; devant cette toile prodigieuse, non point, certes, tel banquier adipeux et prudhommesque s’enorgueillissant d’une galerie encombrée de Detaille (valeur sûre !), mais tel amateur, réputé intelligent et ami des juvéniles audaces au point d’admettre l’arlequinesque vision des pointillistes, de s’écrier :

     Ah ! non, par exemple ! … Celle-là est trop forte … Des coiffes et des fichus de Ploërmel, des bretonnes, et de cette fin de siècle, dans un tableau qui s’intitule : La Lutte de Jacob avec l’Ange !! Sans doute, je ne suis pas réactionnaire, j’admets l’impressionnisme, je n’admets même que l’impressionnisme, mais

     peut-être,  en effet, serait-il temps de dissiper une équivoque fâcheuse, qui fut incontestablement créée par ce mot d’impressionnisme, dont on n’a que trop abusé.

 Pour le public, j’entends ce minuscule public à peu près intelligent qui se préoccupe

encore de cette futilité anachronique : l’Art,  il n’existe on le sait, que deux classes

de peintres ; les peintres académiques, c’est-à-dire ceux qui congrûment éduqués,

diplômés et patentés par la faculté ès-art de la rue Bonaparte, brocantent, à des

prix israélites, du beau officiel, dans le genre antique, moderne ou autre, breveté

avec la garantie du gouvernement, et : d’autre part, les peintres impressionnistes,

c’est-à-dire tous ceux qui, révoltés contre les goûts imbéciles des critiques de

boulevard et contre les ignares formulailleurs de l’école, se permettent

l’outrecuidante liberté de ne pas copier quelqu’un.

 

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Nous sommes en 2012 : 121 ans plus tard.

Les griefs de l’auteur envers les peintres et les critiques de boulevard ne sont-ils pas toujours d’actualité de nos jours ?

Grand dieu qui si.

Rien n’a évolué en ce domaine : Les banquiers adipeux et prudhommesques, les galeries encombrées de "Detaille", les peintres patentés par la faculté ès-lettre, le beau officiel breveté avec la garantie du gouvernement, les goûts imbéciles :

ce n'est : ni plus ni moins que le quotidien de Pont-Aven.

Et : où est donc passé ce minuscule public qui se préoccupe encore de cette futilité anachronique : l'Art ?

--- A demain ----------------------------------------------------------------

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La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 2/4

Publié le par chercheur d'histoires

La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 2/4

Arrêtons-nous quelques instants sur ce paragraphe.

L’église aux piliers moisis et murs laiteux ne peut-être que celle de Nizon (celle de Pont-Aven étant à cette époque toute neuve). La scène se situe donc en contrebas de ce vieux bourg, c’est-à-dire sur les terres d’Etienne : celles des ruines de Rustéphan.Sur un terreau propice aux fantasmes, aux inspirations, aux Idées les plus folles, là où l’on peut entendre : dans la célèbre légende de Geneviève de Rustéphance vieux curé  qui hante les ruines du manoir.

Souvenez-vous de l’historien Cambry qui écrivait déjà en 1798 :

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« Les curieuses ruines du beau château de Rustéphan, causant à celui qui l’examine une surprise occasionnée par son étrangeté avec un caractère d’antiquité qu’il est impossible de décrire, me font regarder ce bâtiment comme un des plus anciens, non seulement du Finistère, mais de la France … Il ne ressemble à rien de ce que j’ai vu dans le Tyrol, en Allemagne, en Flandre, dans la France et dans l’Italie … »

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Cette description de Cambry fut sévèrement critiquée au début du XIXe siècle par d'autres écrivains n'ayant  rien compris de ce qu'il exprimait.

J’ai écrit en 2007, dans une plaquette dédiée à ce manoir :

Cambry, comme un siècle plus tard l’artiste peintre, a décrit :  "son ressenti".

Ses détracteurs : Freminville, Souvestre et quelques autres ne l'ont pas compris. Ils ont revisité ces ruines en les décrivant  à la manière d'un rapport formel d'architecture.

"Rustéphan est un lieu magique et émouvant pour les uns, un vulgaire tas de cailloux pour d’autres"

 En 1886, Emile Bernard déclarait :

« Il faut peindre : non plus devant la chose, mais en la reprenant dans l’imagination qui l’avait recueillie, qui en conservait l’idée… » :

Ce principe, n'est-il pas celui adopté dans l'écriture de Cambry en 1798 ?

 Ô! que si. Il a exprimé en ce lieu,  non pas ce qu'il a objectivement observé, mais ce qu'il a ressenti face à ces mystérieuses et pathétiques ruines.

--- A demain ----------------------------------------------------------------

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La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 1/4

Publié le par chercheur d'histoires

La lutte biblique de Jacob avec l’Ange : p 1/4

En mars 1891, Albert AURIER, écrivain, poète et critique d’art, publie dans la revue Mercure de France, le texte fondamental de l’histoire de l’Ecole de Pont-Aven sous le titre :

 « Le symbolisme et peinture ».

Aujourd’hui, la virulence de ses propos serait certainement malvenue, ce qui constitue déjà un élément marquant du document.  Nous pouvons regretter que son analyse occulte le rôle primordial du jeune et discret Emile BERNARD dans la naissance de ce qui, plus tard, prendra ce terme : Ecole de Pont-Aven. Par ailleurs, il confond maladroitement les bretonnes de Nizon avec celles de Ploërmel.

Mais pour le reste : tout est grandiose.

Il décrit et analyse l’œuvre « majeure «  de GAUGUIN :

"La lutte de Jacob avec l’Ange"

--- Je vous propose aujourd'hui d’en savourer un premier extrait -----------------------

« Loin, très loin, sur une fabuleuse colline, dont le sol apparaît de vermillon rutilant, c’est la lutte biblique de Jacob avec l’Ange.

Tandis que ces deux géants de légende, que l’éloignement transforme en pygmées, combattent leur formidable combat, des femmes regardent, intéressées et naïves, ne comprenant point trop, sans doute, ce qui se passe là-bas, sur cette fabuleuse colline empourprée. Ce sont des paysannes... Et à l’envergure de leurs coiffes blanches éployées comme des ailes de goélands, et aux typiques bigarrures de leurs fichus, et aux formes de leurs robes et de leurs caracos, on les devine originaires de Bretagne. Elles ont les attitudes respectueuses, écoutant d’extraordinaires contes un peu fantastiques affirmés par quelque bouche incontestable et révérée. On les dirait dans une église, tant silencieuse est leur attention, tant recueillie, tant agenouillée, tant dévot est leur maintien ; on les dirait dans une église et qu’une vague odeur d’encens et de prière volette parmi les ailes blanches de leurs coiffes et qu’une voix respectée de vieux prêtre plane sur leur tête… Mais alors où sont les piliers moisis et verdis ? où sont les murs laiteux ? où la chaire de sapin ? où le vieux curé qui prêche et dont l’on entend la voix marmonnante ? Où tout cela ?

Et pourquoi, là-bas, loin, très loin, le surgissement de cette colline fabuleuse, dont le sol apparaît de rutilant vermillon ?

Ah ! c’est que les piliers moisis, et les murs laiteux, et la chaire de sapin, et le vieux curé se sont depuis bien des minutes, anéantis, n’existent plus pour les yeux et pour les âmes des bonnes paysannes bretonnes ... »

--- A suivre ------------------------------------------------------------------

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Nous sommes en 1953 ...

Publié le par chercheur d'histoires

Nous sommes en 1953 ...

En 1953, dans la revue " Nouvelle Revue de Bretagne "

René Maurice écrivait un article consacré à Gauguin

--- Extraits --------------------------------------------------------------------------------

La vie bretonne de Gauguin demeure assez mal connue. Charles Chassé a écrit sur cette période de l'existence du maître un remarquable livre :

"Gauguin et le groupe de Pont-Aven"

dans lequel il a fait part de la vérité et de la légende qui, déjà, ne cessait de s'épaissir autour de lui. Maintenant que la gloire est venue tardivement couronner l'œuvre de ce peintre maudit, il ne se passe pas d'année sans que des ouvrages sur la vie et les travaux de Gauguin ne paraissent.

Tous ces auteurs se copient les uns les autres et n'apportent aucune pierre nouvelle à l'édifice. 

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Près de soixante ans plus tard qu'en est-il ?

A l'aire du COPIER-COLLER où tout est de plus en plus mal collé en ce domaine pictural, la situation empire d'année en année.

A Pont-Aven : du gauguin on en colle même dans la pâte à galette.

Ce mot:dit n'importe comment et à toutes occasions n'est plus que de l'attrape-nigaud touristique.

Dans ce trou la bouffonnerie rayonne en Maître,

et bouffer de la merde ne derange plus personne.

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Mon arrière grand’mère savait parler de peinture

Publié le par chercheur d'histoires

Mon arrière grand’mère savait parler de peinture

Je discutais récemment avec un « avénapontain » de souche qui : nouveau retraité après une carrière vécue loin de la cité, revenait au pays natal.

Il me parla des tableaux que son arrière grand-mère avait collectionnés et qu’il conservait précieusement.

Au cours de la conversation, il me sort cette remarquable phrase :

 « simple servante : elle savait à peine écrire, mais elle savait parler peinture »

Mon cerveau fait tilt. L’expression raisonne dans ma tête et me ramène au temps des gens heureux de la cité des peintres.

C’est bientôt toute ma vie à Pont-Aven qui défile.

Je parle ici souvent de l’esprit des lieux : nous y sommes.

« Parler peinture »

 En deux mots, tout est dit. Ce parler pontavénois s’était transmis depuis la fin du XIXe siècle de génération en génération avant de disparaître à partir du milieu des années 1980.

Qui aujourd’hui pratique encore ce langage dans la cité ?

Hélas : plus personne.

L’arrière  grand-mère de mon ami n’avait pas suivi de cours d’Histoire de l’Art. Elle n’en connaissait certainement pas grand-chose. Elle ne fréquentait pas les grands musées des beaux-arts.

À cette époque, Gauguin n’était tout au plus qu’une simple anecdote à Pont-Aven.

Et pourtant : simple bonne à tout faire, elle avait appris ici, à  parler peinture : la deuxième langue maternelle de nombreux pontavénins.

Depuis 25 ans de Grands Experts en Arts se sont imposés dans la ville : vous parlant de peinture.

Depuis lors, la ville est muette.

Vous voulez "parler peinture", rencontrer des amateurs d’art comme autrefois ?

Evitez Pont-Aven, vous serez amèrement déçus.

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Une nouvelle Exposition à la MAPA

Publié le par chercheur d'histoires

Une nouvelle Exposition à la MAPA

Je viens de mettre en place une nouvelle exposition à la MAPA sous le titre :

"Qu’il était Grand notre petit musée"

Affiche-MAPA-2012-.jpg

Je vous propose de prendre connaissance de l'ensemble des documents présentés : 

"Affiches, catalogues, coupures de presse" , notés ci-dessous entre parenthèses.

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 A : Période antérieure à 1959

 1939 : Commémoration  de l’Ecole de Pont-Aven

          1° : Pose d’une plaque commémorative sur la façade de l’ancienne                                      pension Gloanec (photos)

          2° : Exposition rétrospective des peintres de cette école (article                    de presse)

1947 : Exposition de peintures au profit des victimes de guerre (catalogue)

Vers 1950 : Exposition des Artistes de Pont-Aven (catalogue col LT)

1953 : Expo : commémoration du cinquantenaire de la mort de GAUGUIN                                 (catalogue et photo)

1955 : Exposition d’art religieux (coupure de presse + (photos col. LT)

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B : de 1959 à 1984

 1959 : 1er festival de peinture + Expo « groupe de Paris » (catalogue)

 1960 : 2e festival + Expo Emile BERNARD (catalogue)

 1961 : 3e festival + Expo DALI (catalogue)

         + Expo « GAUGUIN et ses amis » (catalogue + affiche)

1962 :  3e ? festival de peinture 

   + Expo : La mer du XIXe à nos jours (couverture du catalogue)

1963 : 4e festival de peinture

           Expo : Reflets européens de peintures contemporaines

                       (catalogue col. JFJ)

1964 : Ouverture officielle du musée

      Festival de peinture 

   + Expo GAUGUIN et ses amis  (catalogue + affiche  + coupure de presse)

  + Expo Gustave LOISEAU (catalogue col. LT)

 1965 : Festival + Expo de Bretagne et d’ailleurs (coupure de presse)

1966 :  Expo Maxime MAUFRA – Louis ROY : « autour de Gauguin (catalogue)

1967 : Expo : autour de Gauguin : toiles nouvelles et de Sérusier à Vaudou

   (affiche + catalogue : col. JFJ)

1968 : Expo Emile Bernard à Pont-Aven (catalogue + affiche +coupure presse)

1969 : Expo le groupe de Pont-Aven et les peintres de Bretagne

           (affiche + catalogue col. JFJ)

1970 : Expo de BOUDIN à de WLAMINCK + de la VILLEON

                 (affiche + catalogue col. JFJ)

 1971 :  Expo Autour de GAUGUIN (catalogue + coupure de presse)

 1972 : Expo « autour de Gauguin » (couverture du catalogue)

 1973 : Expo SERUSIER  (catalogue)

 1974 : Expo MORET – MAUFRA (affiche)

 1975 : Expo Henri DELAVALLEE (affiche +coupure de presse)

 1976 : Expo CHAMAILLARD (affiche)

 1977 : Expo Henri RIVIERE (affiche)

 1978 : Expo Le mouvement impressionniste dans l ‘Ecole de Pont-Aven (catalogue)

1979 : Expo Maurice DENIS 

 (catalogue +affiche + coupure de presse + petit catalogue col. JFJ)

 1980 : Expo Graveurs en Bretagne

          (affiche + invitation au vernissage – col. LT - coupures de presse)

 1981 : Expo SLEWINSKI (affiche + coupures de presse)

 1982 : CONO AMIET (catalogue + affiche + coupure de presse)

 1983 : Ecole de P.A. et le symbolisme « l’inspiration bretonne »

           (coupure de presse)

 1984 : Expo  O CONNOR (affiche + coupure de presse) 

 1985 : Ouverture du nouveau musée                

  +  année 1962 ou 1966 ? « EXPO Gauguin et le groupe de Pont-Aven »                             (catalogue)

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Je commenterai cet événement dans quelques jours.

A voir jusqu'à la fin de l'été 2012, à la maison de retraite de Pont-Aven (MAPA) :

entrée gratuite

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Sornettes et gloriole : p 7/7

Publié le par chercheur d'histoires

Sornettes et gloriole : p 7/7

Je me dois de conclure cet article de façon sérieuse et crédible.

Le projet d’agrandissement du musée de Pont-Aven est exclusivement fondé sur de vagues postulats.

Hélas : aucun argument avancé jusqu'à ce jour ne justifie cet agrandissement.

Ce n’est ni sérieux ni raisonnable, mais particulièrement dangereux pour l’avenir d’une commune, déjà en grande difficulté dans bien des domaines de la vie courante de sa population.

Ce projet est trop lourd et hors de proportions vis-à-vis des faibles capacités de la commune.

Comment réagir ?

Aujourd’hui la responsabilité de cette périlleuse opération est entre les mains des responsables de la CCA et : ne l’oublions pas, de la SAFI.

À mon idée, il serait urgent d’organiser une pétition pour exiger de la part de ces nouveaux responsables de mettre en œuvre :

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Un audit sur l’état général de la "mauvaise" santé de la commune.

2° La mise en œuvre d’une étude de faisabilité du projet (ce ne serait que la moindre des choses à entreprendre)

comprenant un rapport ultra-complet sur les impacts de l’emplacement de l’actuel du musée, sur l’évolution du pays depuis 26 ans.

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Je ne propose en cela que du savoir-faire en ce domaine.

Ce travail d'observations, d'analyses et de synthèse, je l’ai effectué "au peigne fin" pour ma gouverne : aussi, j’en connais la teneur aujourd'hui mieux que quiconque. C'est la raison de ma farouche opposition à ce projet mortel pour l'avenir de la ville déjà ruinée.

Ne pas réagir contre l'amplification du désastre, s’apparente pour moi à de la non assistance à une commune en danger mortel d’étouffement.

Hélas, seul je ne peux être efficace.

Une deuxième "dette souveraine"  plane au-dessus de la commune titanic’kée.

Que dire de plus ?

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Sornettes et gloriole p 6/7

Publié le par chercheur d'histoires

Sornettes et gloriole p 6/7

Sa conclusion est une merveille du genre :

 - « Les retombées économiques et touristiques, comme le montre aujourd’hui tous les exemples des musées rénovés, ne se feront pas attendre »

Mme Biseau, dans sa grandiloquence grand-guignolesque se voit ici fondatrice d’un Grandissime Muséum International.

Elle oublie qu’avant d’être transformés en TCGPT : Très Coûteux Grands Palais Touristique, les établissements dont elle fait référence, ont fait l’objet de sérieuses et profondes études préalables.

Contrairement à Pont-Aven, des projets de ce type ne s' engagent pas les yeux bandés ? 

A mon avis Pont-Aven attendra très longtemps avant que des retombées économiques repleuvent sur la ville … et ce ne sera pas grâce aux idées d'élus se prennant pour les élus du Créateur tout puissant.

De toute façon : après la gloriole, ces élustucrus n'ont pas l'intention d'attendre le résultat : la plupart d'entre eux : dont leur capitaine, ont déjà décidé de fuir le navire en perdition ...

... pour s'être trop approché des cotes ... des peintres. 

--- A demain --------------------------------------------

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