A vendre : une classe d'école toute neuve

Article que certains d'entre vous n'ont pas reçu avant-hier semble t-il.

Le projet muséonirique pontavéniais commence à empoisonner la vie de ses promoteurs.

Et ce n'est qu'un début.

Dans la précipitation, il y a un an les élustucrus avaient eu l'idée géniale de financer la construction de deux baraques préfabriquées dans la petite cour de l'école de Nizon afin de caser les élèves qu'ils venaient d'expulser de celle de Pont-Aven. (vous connaissez l'histoire : coût de ces constructions : 600 000 €)

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Le scoop de la rentrée scolaire 2012 :

Un classe de cette école vient d'être supprimée

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A vendre : une classe de l'école de Pont-Aven toute neuve.

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Vu de l'extérieur de la commune, il y en a qui doivent se poser la question :

Mais où donc les pontavénounours vont-ils chercher leurs élus ? ...  

Des élustucrus qui à les écouter, ne se prennent pas pour de la petite merde mais plutôt pour les dieux du temple

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Une visite privée

Lundi dernier, les honorables membres du groupement commercial de Pont-Aven ont reçu une invitation provenant du musée dont je vous livre le contenu :

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Bonjour à tous,

 Vous êtes invités

A UNE VISITE COMMENTEE DE LA COLLECTION PERMANENTE DU MUSÉE

A L'ATTENTION EXCLUSIVE DES COMMERÇANTS DE PONT AVEN

CE LUNDI 3 SEPTEMBRE 2012

---------------------------------------------------------------------------------------------Je racontais ici il y a quelques semaines que : dans leur grande majorité, ces "collabos" n'avaient jamais posé les pieds dans le musée.

(musée dont certains d'entre eux n'hésitent pas à qualifier de connerie : Il faut le savoir)

Aujourd'hui mes propos ne sont peut-être plus d'actualité : quoique !

La grande opération de racolage tout azimut (il n'y a pas que les commerçants à être sollicités de la sorte) aura-t-elle des effets culturels positifs sur le pays ?

Depuis cette semaine, les commerçants peuvent enfin se vanter d'avoir, une fois dans leur vie pontavéniaise, visité un musée dont ils se déclarent être très attaché  ?

Serait-ce le début de la fin du règne de l'inculture généralisée dans le centre ville ?

Dans ce cas, pourquoi construire un nouveau musée si l'actuel rempli merveilleusement sa fonction culturelle ?

Il suffisait d'inciter les troupeaux de brebis galeuses à suivre le bon chemin. 

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Pour appuyer là où ça fait mal, je reprends le texte de l'invitation :

A l'attention EXCLUSIVE des commerçants "de" Pont-Aven.

 1° : Pourquoi exclusive ?
2° : A mon avis, le "de" est une particule inappropriée lorsque l'on s'adresse à des commerçants de pacotilles exerçant "à Pont-Aven" ... qui n'ont rien de commun avec les commerçants "de Pont-Aven".

Dans le domaine de la culture, la nuance est considérable :

Ne l'auriez-vous pas remarqué ?

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Quatre pour le prix d'un

Non, ce n'est pas des paquets de galettes. Il y a trois jours, le quotidien le plus lu dans l'ouest de la France proposait aux pontavén'arts deux articles pour le prix d'un.

Le lendemain il doublait la mise en proposant quatre pour le même prix.

N'en demandez pas de trop : pour ce prix vous n'aviez le droit qu'à 6 articles identiques annonçant l'enterrement de première classe du - cinquantenaire - musée Pontavenain.

Comme vous le savez, c'est toujours les meilleurs qui partent les premiers .

Cette cérémonie funèbre se déroulera le 15 septembre prochain à 18 h. 

Superbe le scénario de communication. Fortiche le bourrage de cerveaux : BRAVO.  

Les organisateurs ont mis le paquet (de galettes) pour fêter en Grandes Pompes l'événement.

Coût de l'opération : 14 000 € selon les dires qui circulent.

C'est cher payé pour un café-gâteau breton d'un "après l'enterrement", vous ne trouvez pas ?

Conclusions : 

Pont-Aven est en crise comme partout, mais elle n'est pas celle que vous pensez.

Ici, l'argent pleut sur la ville.

Le problème est que Pont-Aven est en crise de débilité profonde.

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"Les Grands chantiers ne font pas une politique culturelle"

Lu cette semaine, dans la presse nationale :

" Les dossiers chauds qui attendent Amélie Filippetti "

Madame le Ministre de la Culture vient de remettre en question les promesses de Mitterrand.

Extraits de ses discours :

" Frédéric Mitterrand a fait une série d'annonces, pas une n'était budgétée. Il va falloir revenir dans le monde réel "

Et un membre de son cabinet d'enchérir :

" Beaucoup de chèques ont été signés sans l'ombre d'un financement. A un moment il faut tenir un langage de vérité "

Et madame le Ministre de renchérir :

" Les Grands chantiers ne font pas une politique culturelle "

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Ne pensez-vous pas que c'est à Pont-Aven, en présence des élus de la CCa et de tous les crétins du coin, que ces discours de bon sens auraient dû se tenir ?

S.V.P. les élustucrus CCanesques, revenez dans le monde réel, retrouvez un langage de vérité comme vous le demande votre ministre de la culture.

Les impostures : ça suffit.

Ce n'est pas simplement un grand chantier qui est dénoncé par la population.

C'est le gigantisme déstructurant de votre projet de musée, totalement inutile et démesuré par rapport à la faiblesse des capacités de la ville.

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Pensons peu, mais pensons bien -2-

Comme je réfléchis beaucoup en toute chose contrairement aux élustucrus, je pense que : lorsque la commune de Pont-Aven aura des sous (et que les poules auront des dentiers), après avoir sauvegardé les ruines de Rustéphan, la "future très lointaine "municipalité devra penser à équiper prioritairement le pays d'un établissement de désintoxication ...

à l'art ... et à l'argent mal acquis auprès de naïfs toutous aussi bêtes que des cabots.

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Pensons peu, mais pensons bien

Lorsqu'il s'agit de dépenser plus vite que de penser, les élustucrus de Pont-Aven excellent "en tirant plus vite que leurs ombres" : c'est bien connu.

--- Le sujet du jour : --------------------------------------------------------------------

Dame la soutane veut le paradis pour tous ses fidèles. Merci pour eux, mais a-t-elle pensé que pour les pontavénounours :

Un paradis sans un musée ne serait qu'un ENFER ?

(D'ailleurs, ne trouvez-vous pas que ça sent le roussi autour de notre ancien hôtel de ville depuis quelques jours ?)

Cela dit, dame la soutane ne sait penser qu'à ses amis car, pour un pontavénin de souche ""bistrotière" comme moi, ce serait ...

... un paradis sans bistrot qui serait un enfer pardieu !

--- Conclusions : ---------------------------------------------------------------------------

Je conseille à cette dame d'aller construire son futur musée au paradis plutôt que de l'implanter au centre de l'enfer touristique pontavénin.

Et pardi ! : en ce lieu il y aurait suffisamment de personnes pour couvrir sa souscription de pièces jaunes pour financer son temple culturel. 

--- La pensée du jour suivante demain si vous le voulez bien .... ----------------------

Ça carbure au Gouvernement

Comme promis durant la campagne érectorale, les membres du Gouvernement viennent de décider d’alléger le coût du carburant de quelques centimes d’euro.

Il était plus que temps d’agir car sinon : bientôt même les riches auraient été contraints de sucer le tuyau de la pompe pour récupérer trois gouttes supplémentaires de ce devenu précieux bit’ume vice'queue.

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Tous à la pêche au coquillages

L'époque des grandes marées se pointe. Aussi, aujourd'hui je vous emmène à la pêche aux coquillages.

(C'est la semaine de la coquille sur ce blog comme vous l'avez remarquée)

Je viens de lire dans la presse le compte-rendu d'une des grandes ventes artistiques de l'été en Bretagne.

Extrait choisi :

" Une aquarelle et gouache signée Hippolyte LALAISSE (1812-1884) intitulée - Breton au repos - datée 1891, a été disputée à hauteur de 2500 € "

Il est plus fort que notre Isidore PENVEN cet Hippolyte. Il continue à dessiner dans sa tombe ... avec les os de ses mains.

J'ai pris cet exemple mais je pourrais vous en présenter des tonnes.

Chers fidèles et attentionnés lecteurs de notre presse régionale comme moi : ATTENTION : 

Cette année, et nous ne sommes qu'aux débuts du 9e mois,  nos journaux favoris ont déjà épuisé leurs quotas européens de coquilles.

Vous serez prévenus : Attention à la chiasse.

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Gros coup de tabac : ou pas ?

Gros coup de tabac sur la ville ... ou pas ?

Pour l'instant ça suppute dans la bourgade mais rien de consistant n'en ressort.

Vrai ou faux; intox; Pont-Aven va t-elle s'écrouler mollement comme une merde ? je n'en sais rien mais attention :

Nous savons tous aujourd'hui que depuis deux ans, l'ETAT pompe sans modération les livrets A des épargnants.

Le nouveau gouvernement va-t-il continuer à assécher les économies de ces malheureux virtuellement ruinés, pour construire des musées dans tous les trous où de Grands Artistes se sont arrêtés pisser un coup  pour laisser, comme les chiens, une trace de leur passage ?

Nous le saurons bientôt en suivant de près le cas pontavénin : c'est un test national que nous vivons en direct à Pont-Aven. Dans 50 ans, y aura-t-il en Bretagne autant de musées que de chapelles touristiquées ... et que de coffres-forts éventrés ?

Patientez, prochainement nous serons fixés.

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Un mot sur la fête de la Belle Angèle

Aujourd'hui samedi, c'est la fête sur le port en mémoire de la vieille "récente" coque de la Belle Angèle. Cette coqueluche des marins d'eau douce pontavénain a : elle aussi, fui la cité pour se réfugier à Saint Malo. Elle a fui parce que sa coquille risquait de fuir et que les coqs du coin ne pouvaient plus assurer le financement de son entretien.

--- Que la fête commence ------------------------------------------------------------------ 

Le président de l'association du même nom vient fièrement d'annoncer dans la presse "qu'il a trouvé 17 artistes ayant accepté de travailler ensemble le jour de la fête sur une toile géante"

Trouver 17 artistes aujourd'hui à Pont-Aven est déjà un remarquable exploit. Les réunir ensemble pour travailler en est un deuxième.
Même Marie Jeanne GLOANEC en fin du XIXe siècle n'avait pas réussi à réunir autant d'artistes pour travailler sur la grande fresque de l'image picturale de la cité :

Fresque sur laquelle figure l'authentique Belle Angèle.
Merci Momo.

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