C'est qui ?
C'est qui ?
"C'est le plombier". Non, non, je ne vais pas faire mon Fernand Raynaud.
Compte tenu de la situation, cet humoriste aurait d'ailleurs été plus utile et plus efficace que moi pour critiquer amèrement une situation qui a fait l'actualité dans la presse départementale de la dernière semaine.
Jusqu'à présent la consigne à Pont-Aven était :
"Pas de papier pour les étrangers"
J'ai fait ici l'éloge de cette consigne il y a quelques semaines, mais elle ne concernait que les chiots du pont.
Aujourd'hui, la consigne se généralise dangereusement.
C'est du :
"Pas de papier pour les étrangers de Pont-Aven"
Nous savions que des pontav'haineux ne supportaient pas les noirs et les arabes, mais depuis quelques temps cette clique du front national enfle sournoisement dans la ville, vous ne trouvez-pas ?
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ça sent de plus en plus le renfermé dans la cité,
du renfermé dans un cercueil plus exactement.
Cercueil où macèrent sournoisement des cerveaux détraqués,
cerveaux macérant lentement dans une atmosphère "d'avant-guerre"...
... d'avant toutes les guerres !
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Pont-Aven n'avait vraiment pas besoin que la préfecture en rajoute ...
... en refusant de nationaliser une jeune polonaise.
Je dirais : l'ambassadrice actuelle des peintres polonais en Bretagne
Tout le monde aurait-il oublié la Grande Exposition que le musée départemental breton de Quimper leur avait accordée en 2004 ?
C'est à croire.
Elle n'est pas noire, elle n'est pas arabe, elle n'est pas plombier ... elle n'est pas moche.
C'est tout le contraire. Elle apporte un rayon de soleil au pays qui en a si besoin.
Le rayonnement du musée, vanté par certains, n'est que du bleuf.
Elle est charmante et gracieuse comme l'étaient les pontavénus-beautés d'autrefois. Elle a le sourire généreux : ce qui contraste avec les tronches que nous croisons, jour après jour, dans les sombres rues de la cité.
J'apprends par voie de presse que le refus serait motivé par sa situation trop précaire à Pont-Aven.
Mais Monsieur le Préfet, SVP, venez vous promener dans les rues de Pont-Aven.
Aujourd'hui tout y est précaire. Scandaleusement précaire en raison de la généralisation des baux précaires l'implantation du musée
en centre ville.
Ici, les esprits sont précaires, les idées sont précaires et les emplois sont plus que précaires.
J'ai cru comprendre que pour occuper les nouvelles résidences de jeunes vieux qui poussent comme des champignons sur la commune, leurs promoteurs comptaient beaucoup sur les populations des pays dit de l'Est de la France.
Notre ambassadrice aurait peut-être dû déclarer qu'elle avait 65 ans pour être accueillie les bras ouverts.
Au pays des mensonges, qui aurait fait gaffe à la supercherie ?
Dites-le-moi.
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