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La boîte des affaires courantes locales (Suite de la suite)

Publié le par chercheur d'histoires

La boîte des affaires courantes locales (Suite de la suite)

La boîte des affaires courantes locales (Suite de la suite)

"Pont-Aven n'est pas une ville « touristique » mais une ville d'intérêt patrimonial et culturel reconnue pour ces qualités particulières bien au-delà des limites du périmètre local"

Quel est le pignouf qui a pu écrite cette idiotie ?

Malheureusement pour moi, cet indice ne va pas m'aider à découvrir le coupable, car ce type d'ostrogohts foisonne dans le coin.

Pont-Aven ne serait-elle pas devenue aujourd'hui une ville ultra touristiquée à mort au point d'avoir fait fuir sa population de son centre historique ?

Gast ah gast !!! : Pour réussir à extraire de sa cervelle de telles exécrations,

... il faut nécessairement auparavant, ...
...  avoir longuement léché les caniveaux de son cerveau. 

Moi qui me mouille les chemises depuis un quart de siècle pour essayer de sauvegarder au moins un semblant des anciennes Valeurs Patrimoniales et Culturelles du Pays de Moulins, ne soyez pas étonnés que je m'insurge contre ce type de minable contre-vérité.

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Voyons la suite :

"Ainsi que l'exposait déjà le cabinet Tristan La Prairie, il y a plusieurs années, lorsqu'elle réalisait une étude sur les devenirs envisageables de la Belle Angèle : « une brève recherche sur la toile, quelque soit l'endroit du monde où l'on se situe, indique Pont-Aven dans les tous premiers sites connus et recherchés en Bretagne"

Voilà pour moi un gros indice à ne pas négliger.

Un paragraphe qui donne plein pot dans les sur-mesure incantations et élucubrations "quatre saisons" qui fleurissent en continu dans toutes les ronflantes vantardises politiques, Kulturelles, et médiatiques pontavéniaises.   

Cela dit : Qui se souvient du cabinet Tristan La Prairie que j'ai fortement critiqué ici il y a quelques années lors de la publication de son projet d'aménagement de la friche industrielle du Bois d'Amour ?

Un projet que la précédente municipalité a intégré dans le PLU local.

Un PLU pour lequel le précédent maire avait déclaré qu'en en ce qui concerne cette friche, il serait immédiatement modifié après son adoption par sa municipalité  ...

... pour faire plaisir à son grand et temporaire copain de  l'époque !

Comme je ne cesse d'observer depuis longtemps que la population de Pont-Aven se désintéresse totalement des règlements d'urbanisme locaux* (Y compris la presque totalité de ses élustupides), il me semble évident que l'auteur, ou l'auteuse, de la bafouille a trempé dans la mise au point de la bouillie du dernier PLU.

* Exception faite des effets de ces règlements sur leur propriété, et uniquement  pour s'informer si elle vaut de l'or ou des cacahuètes.

Trempé et sans aucun doute, sans rien y comprendre !

Aussi, pour moi qui fut durant ma vie professionnelle un concepteur et maître d'œuvre de projets d'aménagements urbains (voirie, réseaux,  espaces verts ...) je me demande ce que ces rappels des élucubrations et incantations des plus ordinaires à Pont-Aven, viennent foutre dans les problématiques des travaux à effectuer dans la Rue Emile BERNARD 

Surtout lorsque ces vantardises mensongères s'adressent à une personne qui manifestement use et abuse de ce type de pratique ! 

N'y aurai-il pas une guerre de clans chez les glands de la municipalité qui se cacherait là-dessous ? 

De la politique politicienniste de très très  bas niveau ? 

En tout les cas, il me semble que j'approche à grands pas de la question posée initialement dans ce paragraphe.

Et vous : qu'en pensez-vous les Amis fidèles des idiots du village préféré des  indigents les plus intelligents au monde ? 

A suivre demain

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La boîte des affaires courantes locales (Suite)

Publié le par chercheur d'histoires

La boîte des affaires courantes locales (Suite)

La boîte des affaires courantes locales (Suite)

(La réponse de ce cher maître d'hôtel de Ville du 14 octobre suivant)

Bonjour,

J'accuse réception de votre courrier, son contenu mérite une réponse concertée avec CCA et les élus référents, je vous ferai un retour détaillé pour la fin du mois. Je m'interroge néanmoins sur les personnes composant le comité de quartier que je suis disposé à recevoir pour échanger sur les différents aspects du chantier. Un élément général tout de même : l'objectif n'est pas d'aller contre les intérêts des riverains mais de faire en sorte que la charge soit la plus supportable possible pour tous les usagers, également contribuables (et accessoirement éviter l'éboulis d'une route très fréquentée avec les conséquences que je laisse imaginer)

Enfin, le doute permanent mis sur la probité des élus en responsabilité des marchés (contrôlés par un service compétent) représente une véritable menace pour nos démocraties.

Avec mes salutations distinguées.

Christian Dautel

Maire de Pont-Aven

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Et si nous discutions sérieusement de tout cela.

Je vous propose dans un premier temps d'essayer de deviner le nom de l'auteur (ou l'auteuse) de la première bafouille, en relisant attentivement son texte.

Ce sera pour demain si vous le voulez bien

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La boîte des affaires courantes locales

Publié le par chercheur d'histoires

La boîte des affaires courantes locales

La boîte des affaires courantes locales

Le sujet du jour : 

Les chicaneries concernant les futurs gros travaux de réfection des réseaux de la Rue Emile BERNARD. 

Annoncés prématurément par la municipalité comme devant durer trois mois, après une réunion avec l'entreprise ayant à effectuer cette  mission d'intérêt général, ce délais est déjà porté : pour l'instant, à quatre mois ferme,  + imprévus et intempéries !

Inquiète, la population de cette rue a créé un comité de quartier.

Comme ici l'on vous dit tout, voici  la bafouille que ce comité a transmise à monsieur le maire

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Pont-Aven, le 11 octobre 2021

Monsieur le maire,

Suite à la réunion publique de ce jeudi 7 octobre concernant les travaux de la rue Emile Bernard, notre comité de quartier souhaite vous exprimer son sentiment et interroger l'ensemble des élus, qu'ils soient de CCA ou de la commune sur les décisions prises jusqu'à présent concernant ce chantier.

Tout d'abord, Monsieur le maire, nous sommes sûr que vous comprenez la véritable identité de cette ville et savez, de ce fait, que Pont-Aven n'est pas une ville « touristique » mais une ville d'intérêt patrimonial et culturel reconnue pour ces qualités particulières bien au-delà des limites du périmètre local.

Ainsi que l'exposait déjà le cabinet Tristan La Prairie, il y a plusieurs années, lorsqu'elle réalisait une étude sur les devenirs envisageables de la Belle Angèle : « une brève recherche sur la toile, quelque soit l'endroit du monde où l'on se situe, indique Pont-Aven dans les tous premiers sites connus et recherchés en Bretagne. Cela n'est pas rien et met plus particulièrement en lumière les atouts et les qualités de la ville de Pont-Aven au sein de l'ensemble territorial que constitue la Communauté de Concarneau Cornouaille. Récemment d'ailleurs, l'office de tourisme communautaire n'a-t-il pas été rebaptisé « De Concarneau à Pont-Aven».

Pont-Aven est, de fait, la seule des 9 entités de l'Agglo à posséder ce flux permanent de visiteurs tout au long de l'année et plus particulièrement les weekends. Cela met en évidence plusieurs choses : tout d'abord l'atout considérable qu'elle représente pour les autres villes environnantes, mais aussi la vitalité particulière de son activité économique.

Or, nous craignons que la gestion de cet énorme chantier de travaux public n'ait pas été appréhendé de la meilleure manière par les services de voirie de la CCA qui ne pèse probablement pas autant que vous les enjeux vitaux de notre communauté

Vous nous avez indiqué que les délais extrêmement courts laissés entre la phase d'appel à proposition et le moment concret du démarrage de chantier vous emplissaient vous-même de doutes quand au respect du calendrier, au point que vous avez promis que le chantier serait reporté ou stoppé s'il ne collait pas aux contraintes...

Ne vaudrait-il pas mieux sagement découper ce chantier en plusieurs phases permettant ainsi à la ville, ses habitants et ses visiteurs de reprendre leur souffle et aux commerce leur activité ?

La grande majorité de notre comité de quartier désapprouve, en effet, le phasage actuel qui apparaît aussi incertain qu'angoissant (à l'exception du magasin Idées et d'un riverain qui estiment qu'il vaudrait mieux en finir une bonne fois pour toute).

La majorité du comité estime également qu'aucune véritable concertation n'a été organisée de manière préalable, mettant les membres du comité devant une situation inacceptable en la matière. Car, si l'ensemble de la ville est affecté par ces travaux, les commerces de la rue n'ont, eux, que peu de chance de survivre à un tel impact.

Aussi, nous vous demandons de défendre les intérêts de notre commune en portant nos requêtes auprès du maître-d'oeuvre de la CCA :

Requête N°1

Qu'une Commission d'Indemnisation Amiable soit mise en place afin d'étudier une compensation financière pour les activités impactées en 1ère ligne et qu'une obstruction d'accès aussi longue (3 à 4 mois) et aussi total (livraisons et clients) mettra de facto en grand péril, voire en danger de disparition. Car un ouvrage d'intérêt collectif se supporte collectivement et non par les seules entreprises privées impactées

Requête N°2

Que toute la transparence soit faite sur les critères et la méthodologie d'élection de l'entreprise qui assumera ces travaux. Pourquoi l'Agglomération de Concarneau Cornouaille fait-elle le choix d'entreprises sous-dimensionnées ne permettant pas que ce chantier puisse effectivement se réaliser en 2 mois comme indiqué auparavant ?

Les termes du marché en cours (dont certaines entreprises n'ont reçu qu'en fin de semaine dernière le cahier des charges) devraient être connus des habitants de Pont-Aven.

Il serait, sans doute, regrettable de s'exposer à l'action ultérieure d'un organisme tel ANTI COR dont une entreprise concurrente ou un simple citoyen aurait sollicité les services.

Requête N°3

Que des dispositions soient prises afin d'établir un calendrier et des créneaux de livraisons clairs pour nos commerces. Tous n'ont, en effet, pas les mêmes impératifs.

Requête N°4

Rendre l'accès de la rue à ses riverains et ses commerces durant les weekend, en prenant les dispositions de sécurité nécessaires quelqu'en soit le surcoût financier. Si les bus et les riverains munis de macarons peuvent passer en semaine, rien ne peut en effet expliquer cette interdiction de circuler, « de Concarneau à Pont-Aven » durant le weekend.

En vous remerciant, Monsieur le maire, pour l'aide que vous nous apporterez sur ce dossier préoccupant, nous vous prions de recevoir l'assurance de nos sentiments les meilleurs,

Le Comité de la Rue Emile Bernard

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Oh! là là : Que ça fait mal aux dents.

il y a de l'injonction dans l'air : Vous ne trouvez-pas ?

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Vous prendrez connaissance de la réponse du maire,

ici et nulle part ailleurs, demain matin.

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Ma boîte à projets

Publié le par chercheur d'histoires

Keranforest, ancien journaliste et grand historien de la Bretagne

Keranforest, ancien journaliste et grand historien de la Bretagne

Ma boîte à projets

Sur ma lancée de ces derniers jours,  je me permets de poursuivre la présentation de mes futurs projets patrimoniaux et culturels actuellement engagés.

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- A la suite de l'expo que j'avais présentée cet été à Nizon, il était prévu que j'en  propose une suite sous le titre :

"Les Pontavénus-beautés, des modèles pour Artistes Photographes du XIXième siècle"

Monsieur le maire ne m'ayant pas autorisé à la présenter dans l'ancien Office du Tourisme communal, et n'ayant aucune autre salle digne de la qualité de cet inédit évènement en Bretagne pour l'instant localement à ma disposition, la population de Pont-Aven et de ses environs devront attendre quelques mois avant - je l'espère - de pouvoir en jouir sans modération.

Il serait dommage que je sois contraint de la présenter dans une commune voisine.  

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- Par contre, d'ici quelques semaines vous pourrez découvrir une autre que j'ai intitulée :

"Des vieilles AFFICHES de NIZON à l'affiche" 

De grosses surprises en perspective : Croyez-moi.

Elle sera visible chez Martine à Kergam (l'ex MEDWAY)

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- Par ailleurs, j'ai toujours sous le coude celle qui sera consacrée à l'histoire des habitants de la "Rue Vieille du Quai, de la rue de Roz-An-Bidou, et de la rue Mathias.

Une balade allant l'un cinéma à l'autre en quelque sorte.

Mais pour cela, il faudra vraisemblablement attendre l'élection d'une nouvelle municipalité plus sensible aux Valeurs intrinsèques locales, pour que je puisse la présenter dans de bonnes conditions ...
...
respectueuses des personnes à mobilité réduite par exemple.

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- Pour autant, j'ai commencé à m'intéresser sérieusement au quartier du Croissant Kergoz. Un secteur sur lequel j'ai déjà numérisé un nombre important de documents et photographies de particuliers.

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- Et comme vous le savez, j'ai repris depuis plusieurs mois mes projections de photos anciennes à la maison de retraite de Penanroz.

- Des animations pour l'instant hélas, inaccessibles au public. 

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Et pour couronner le tout, je vous informe que j'ai presque terminé un Mémoire sur la propriété foncière de l'Aven dans sa portion Urbaine et Maritime.

Un document exceptionnel totalement inédit en Bretagne, qui sera très richement documenté grâce à des descendants des anciens meuniers (ou usiniers) de Pont-Aven.

Une urgence sans aucun doute, lorsque l'on observe avec stupeur les époustouflants agissements du dirigeant actuel de la commune.

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Le document du jour :

Keranforest, : lui aussi un fan de Rusté'fan.

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La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°11)

Publié le par chercheur d'histoires

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 10

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 10

Il y aura 20 ans l'année prochaine, mais depuis, rien n'a bougé pour autant.

Il y aura 20 ans l'année prochaine, mais depuis, rien n'a bougé pour autant.

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°11)

Merci à tous ceux qui ont pris la peine de lire ce document.
Document à réactualiser bien entendu, car aujourd'hui ces fabuleuses ruines sont devenues la propriété de la commune (un peu par ma faute évidemment), sauf une portion importante des terres avoisinantes que la mairesse avait secrètement exclue de la procédure de reconnaissance de l'ensemble comme bien sans maître.

Et oui : en manœuvrant ainsi, elle avait tout simplement trompé les élus de Pont-Aven afin de faire plaisir à une seule personne, mais ça : ne le répétez-pas, vous risqueriez d'être traités de traître.

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Je reviens donc pour finir ce long exposé, au but initial de cette publication sur ce blog.
Mon intention étant de proposer en 2022, une nouvelle exposition sur l'histoire de ces ruines.

Et comme à mon habitude : elle sera non seulement plaisante et ludique, mais éducative et interpellante à souhait.

Souvenez-vous de celle que j'avais présentée à la Maison de retraite en 2002 intitulée :

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"Sauvez-moi, et je vous raconterai mon histoire"

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Plusieurs jeunes personnes très motivées ont déjà manifesté leurs intentions d'y participer activement.

J'ai donc prévu d'organiser une réunion préalable à cette initiative avant le fin de l'année, et j'espère bien pouvoir disposer d'un local pour la présenter sans faire appel au nouveau Seigneur du coin, qui manifestement s'amuse comme un fou du Roy en jouant au P'tit dictateur !

Je rappelle enfin : et il est bon de le savoir, que si une action de sauvetage était engagée, il ne pourrait être question pour l'instant, et sans doute pour bien longtemps, que de l'étaiement des ruines de l'édifice.

Les jeunes personnes auront toute leur vie pour mener à bien le défi de la consolidation de ce fabuleux héritage commun à toute la population.

C'est-à-dire, Un vrai et passionnant projet de vie patrimoniale et culturelle pour la génération locale à venir.  

Affaire à suivre ici pour tous les jeunes  "fans de Rustéfan" 

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La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°10)

Publié le par chercheur d'histoires

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 9

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 9

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°10)

Arrêtons-nous quelques instants sur ce paragraphe.

- - -  Suite - - -

L’église aux piliers moisis et murs laiteux ne peut-être que celle de Nizon (celle de Pont-Aven étant à cette époque toute neuve). La scène se situe donc en contrebas de ce vieux bourg, c’est-à-dire sur les terres d’Etienne : celles de Rustéphan. Sur un terreau propice aux fantasmes, aux inspirations, aux Idées les plus folles, là où l’on peut entendre ce vieux curé  qui hante les ruines du manoir dans la célèbre légende des lieux.

Souvenez-vous de l’historien Cambry qui écrivait déjà en 1798 :

« Les curieuses ruines du beau château de Rustéphan, causant à celui qui l’examine une surprise occasionnée par son étrangeté avec un caractère d’antiquité qu’il est impossible de décrire, me font regarder ce bâtiment comme un des plus anciens, non seulement du Finistère, mais de la France … Il ne ressemble à rien de ce que j’ai vu dans le Tyrol, en Allemagne, en Flandre, dans la France et dans l’Italie … »

Cette description de Cambry fut sévèrement critiquée par ses contemporains qui n’ont rien compris de l’esprit des lieux, capté par cet historien.

J’ai écrit en 2007, dans une plaquette dédiée à ce manoir :

« Cambry, comme l’artiste, a décrit ce qu’il a ressenti et non pas comme Fréminville et quelques autres ce qu’il a vu.

Rustéphan est un lieu magique et émouvant pour les uns, un vulgaire tas de cailloux pour d’autres ».

En 1886, soit un siècle plus tard, Emile Bernard déclarait « qu’il faut peindre non plus devant la chose mais en la reprenant dans l’imagination qui l’avait recueillie, qui en conservait l’idée… » :

Principe que Cambry avait déjà  mis en pratique en 1798, avec pour pinceau sa plume.

A suivre demain

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La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°9)

Publié le par chercheur d'histoires

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 8

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 8

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°9)

Mars 1891 : Albert AURIER, écrivain, poète et critique d’art, publie dans la revue Mercure de France dont il est l’un des fondateurs, le texte fondamental de l’histoire de l’école de Pont-Aven sous le titre « Le symbolisme et peinture ».

Aujourd’hui, la virulence de ses propos serait certainement censurée par la morale, ce qui déjà : il faut le remarquer, est un élément marquant du document.  Nous pouvons regretter qu’il commît une lourde erreur historique en occultant le rôle primordial d’Emile BERNARD dans la naissance de ce qui, plus tard, prendra le nom d’Ecole. Par ailleurs, il confond les bretonnes de Nizon avec celles de Ploërmel, mais : pour le reste, tout est grandiose.

Il décrit et analyse dans son article l’œuvre « majeure «  de GAUGUIN :

« La lutte de Jacob avec l’Ange " 

Je vous propose d’en savourer un extrait :

le premier paragraphe du texte :

« Loin, très loin, sur une fabuleuse colline, dont le sol apparaît de vermillon rutilant, c’est la lutte biblique de Jacob avec l’Ange.

Tandis que ces deux géants de légende, que l’éloignement transforme en pygmées, combattent leur formidable combat, des femmes regardent, intéressées et naïves, ne comprenant point trop, sans doute, ce qui se passe là-bas, sur cette fabuleuse colline empourprée. Ce sont des paysannes... Et à l’envergure de leurs coiffes blanches éployée comme des ailes de goéland, et aux typiques bigarrures de leurs fichus, et aux formes de leurs robes et de leurs caracos, on les devine originaires de Bretagne. Elles ont les attitudes respectueuses, écoutant d’extraordinaires contes un peu fantastiques affirmés par quelque bouche  incontestable et révérée. On les dirait dans une église, tant silencieuse est leur attention, tant recueillie, tant agenouillée, tant dévot est leur maintien ; on les dirait dans une église et qu’une vague odeur d’encens et de prière volette parmi les ailes blanches de leurs coiffes et qu’une voix respectée de vieux prêtre plane sur leur tête… Mais alors où sont les piliers moisis et verdis ? où sont les murs laiteux ? où la chaire de sapin ? où le vieux curé qui prêche et dont l’on entend, certes, dont l’on entend la voix marmonnante ? Où tout cela ?

Et pourquoi, là-bas, loin, très loin, le surgissement de cette colline fabuleuse, dont le sol apparaît de rutilant vermillon ?

Ah ! c’est que les piliers moisis, et les murs laiteux, et la chaire de sapin, et le vieux curé se sont depuis bien des minutes, anéantis, n’existent plus pour les yeux et pour les âmes des bonnes paysannes bretonnes ... »

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Arrêtons-nous quelques instants sur ce paragraphe.

A suivre demain

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La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°8)

Publié le par chercheur d'histoires

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 7

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 7

Plan n°2

Plan n°2

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°8)

A la suite de cette réunion, l'expert désigné par le tribunal me transmis une copie de son rapport.

Depuis, je n'ai plus jamais entendu parler de cette procédure judiciaire.
Qui donc a décidé de l'annuler en cours d'instruction ?

Qui a réglé les frais engagés, dont les honoraires de l'Expert ?

Et plus généralement, pourquoi jamais personne d'autre que moi n'en a eu connaissance ?

Pas un mot de la part de la municipalité de l'époque.
Pas un mot dans la presse.

Motus et bouche cousue de toute part.

Et pourtant, le sécurité publique ne serait-elle pas l'une des plus grandes préoccupations des élus, des dirigeants de tout poil, des administrations,

de la population, et de la presse du pays ????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????????????????????????

Voilà encore l'une de ces bizarreries bien pontavéniaises, qui ne sont dévoilées que sur ce blog de merde ! 

A suivre demain :

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Le document du jour :

Le projet d'étaiement ( Plan n° 2)

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La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°7)

Publié le par chercheur d'histoires

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 6

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 6

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°7)

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°7)

Après la signature de l'arrêté de mise en demeure des dits "propriétaires" des ruines par la mairesse, resté sans effet bien évidemment, une procédure judiciaire fut entamée.
Un Expert fut nommé par le tribunal d'instance de Quimperlé.

Ce dernier m'invita en qualité de délégué de la Fondation du Patrimoine à participer à une réunion d'expertise qui se déroula sur place le 11 février 2003.

Je lui avais précisé à peu près les mêmes choses que ce qui figure dans mon mémoire. 

De surcroît nous étions bien d'accord que la seule mesure utile et nécessaire à entreprendre d'urgence, était d'étayer ces ruines afin d'éviter leur écroulement.

Il reprendra cette idée dans son rapport en la proposant comme solution à mettre œuvre contre la dangerosité du bâtiment. 

A suivre demain

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Le document du jour :

Le projet d'étaiement des ruines dressé par l'expert (plan n°1)

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La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°6)

Publié le par chercheur d'histoires

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 5

2003 : Mémoire sur Rustéfan : folio n° 5

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°6)

La phénoménale antique boîte en granit  datée 1480 (Page n°6)

Le document du jour :

Sans commentaire

A suivre demain

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