Les vœux de Mme le maire

Je n'y ai pas été invité mais je l'entends de loin clamer du haut de l'estrade officielle :

" Je vœux décider seule de l'avenir de la commune.

Si quelqu'un a quelque chose à en dire, je vœux qu'on lui fasse fermer son clapet.

Pour ceux qui espéraient recevoir la traditionnelle " bise au " peuple pour se faire pardonner ... de tout le mal qu'elle lui fait, c'est encore raté :

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Le calvaire du dolmen

Je parle du dolmen de Kerguillotou (sans doute dernier fragment d'une allée couverte)

qui souffre des travaux de destruction du bocage et des talus de son entourage. Je vous en ai parlé ces derniers jours dans l'article :

"Le massacre à la tronçonneuse"

Ce tas de cailloux néolithique n'est pas classé monument historique. Il appartient pourtant incontestablement au trésor public de la commune.
Il est en danger d'écroulement. Je lance donc ici un appel à notre cher inspecteur de trésors publics pour qu'il fasse son boulot. Qui d'autre que lui serait mieux placé pour cette mission ?

Alors mon trésor, pour une fois dans ta vie, fais au moins une chose utile pour

Pont-Aven ... et surtout ne nous fait pas le coup de théâtre à la Molière en nous jouant une nouvelle fois le malade imaginaire que tu connais par cœur.

Toi seul peu sauver ce trésor de la destruction. Je compte sur toi pour y parvenir, ou sinon, je te guillonik.

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Les mystères des élections municipales de Pont-Aven

Il y a un peu plus de cinquante ans, les communes de Nizon et de Pont-Aven fusionnaient pour former le Grand Pont-Aven.

Lorsque la municipalité décida de fêter le cinquantenaire de ce "mariage" je ne pus m'empêcher d'écrire dans la presse locale qu'il était érroné de parler de "mariage" car il n'avait jamais été consommé.

Le problème des écoles qui resurgit depuis peu en est un exemple. Chaque ancienne commune voulant conserver ses écoles (celles du bon dieu et celles du diable), la commune dispose encore de cinq établissements scolaires (avec le collège) pour moins de 3000 habitants dont une forte population de vieux. Voilà bien un problème qui aurait du être réglé depuis longtemps si la fusion s'était intelligemment réalisée.

Avec la désertification du centre historique de Pont-Aven, ses anciens établissements scolaires ne sont plus que des écoles de quartiers qui n'ont plus de raison d'être. Elles ont toutes, dans les campagnes désertifiées, disparues, mais ça les pontavenounours ne le savent pas, ou plutôt, ne veulent surtout pas le savoir. Je pense que la déconfiture

prochaine de la commune va régler rapidement le problème ... à suivre.

Le pire concerne les élections municipales.

Le principe est simple :

Les nizoneuneux rayent les pontaveneuneux des listes.

A l'inverse, les pontaveneuneux rayent les nizoneuneux.

Il faut également savoir qu'il vaut mieux "aller à la messe" si l'on souhaite avoir une chance d'être élu.

Qu'en reste-il ?

Des municipalités cathos mais pas très catholiques à la tête desquelles siège un inconnu qui ne connaît rien de la commune et qui débarque de nulle part.

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Le miroir aux alouettes

Cet hiver, la tendance est au rouge vif dans les vitrines de nombreuses galeries du centre ville.

Cela ne vous a pas échappé, les " A LOUER " se multiplient derrière ces prestigieuses vitrines comme les petits pains du nouveau testament.

Je ferai bien une faute d'orthographe pour faire plaisir à Mon Trésor chéri :

" A LOUET "

Vous connaissez la chanson :

" Alouette gentille alouette, je te plumerai ... "

( à suivre sur dailymotion )

Je ne peux pas ajouter "Le Bec" car pour lui (l'artiste peintre) c'est déjà fait.

Au suivant ! : c'est fait aussi. Encore un qui s'est retrouvé à poils en se faisant plumer.

A LOUET, A LOUET ...

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Le bassin d'emplois de Pont-Aven

J'en parle souvent, mais c'est pour rattraper le retard pris en ce domaine par les municipalités successives depuis plus de trente ans.

Une lueur d'espoir pointe cependant son nez à l'horizon ... 2511.

En construisant un nouveau musée, la municipalité espère sans doute créer quelques emplois valorisants sur la commune (tout au plus 5 à mon avis). C'est peu me direz-vous car il en faudrait au moins une centaine pour garantir l'avenir de la commune.

Un peu de patience SVP.

Il suffirait simplement de créer 20 nouveaux musées dans la ville pour obtenir ces 100 emplois ...

... Au rythme actuel, à raison d'un nouveau musée tous les 25 ans (1960-1985-2010),

le compte serait bon dès 2511.

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Le bulletintin municipal (suite)

Je retiens pèle-mèle :

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" Si vous passez place des Grands Chênes à Nizon, vous pourrez apprécier le travail de sculpture de Maridée. Avec les troncs des chênes abattus, elle a façonné quelques glands et œufs qui reposent dans la soucle restée sur place "

Comme je l'ai déjà signalé ici, vous pourrez également y déposer vos poubelles ... après avoir admiré ces objets du désir, taillés comme des pipes, dans de vieux troncs de chênes.

Totalement inutiles en ce lieu car non reproductifs, ils glandouillent lamentablement.
Vivement que le nouveau musée de Pont-Aven soit achevé afin qu'ils y trouvent les places qu'ils méritent comme symboles de la créativité artistique de l'année 2010 à Pont-Aven.

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" Exposition à l'Hôtel de Ville : Le Pays de Cornouaille a choisi pour thème de mise en valeur du patrimoine local les années 1920-1930. Les Pontavenistes ont découvert le Pont-Aven d'antan à travers les objets présentés : costumes, livres, jouets, souvenirs d'école, chansons de Botrel "

Excellent, mais à un détail près : rien de ce qui est énuméré dans le bulletin municipal ne correspond au thème de l'exposition : c'est à dire Pont-Aven dans les années 1920-1930.

Comme quoi, une fois de plus, les élus se sont totalement désintéressés d'un événement organisé hors du musée. Pour les mille visiteurs de l'exposition, ces années 1920-1930 à Pont-Aven étaient représentées par un ensemble de documents ( vieux papiers, factures, plaquettes touristiques, photographies, peintures, gravures ...) qui avaient pour but de leur permettre de revivre quelques instants dans l'esprit des lieux de ces années 1920-1930.

Grâce à qui ? je n'en dirai pas plus.

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Massacre à la tronçonneuse ?

Vous connaissez la ferme de Kerguillotou à Nizon ?

Depuis quelques semaines il s'y passe de dôles de choses : Allez-y, vous serez témoin d'un véritable massacre à la tronçonneuse de ce bocage et de ses talus. Tout disparaît comme aux pires périodes (années 1960) des remembrements en Bretagne. Sept jours/sept, ce plateau d'ordinaire calme, ne connaît plus que la ronde incessante de tracteurs nerveux transportant terre et bois de coupe.

Qu'en pense Mme le maire ?

Je relis dans le dernier bulletin municipal : "Après la pluie, le beau temps"

"Le syndicat de lutte contre les inondations a achevé son long travail d'étude et est en passe de concrétiser les actions recommandées"

Trop tard pour le plateau de Kerguillotou qui pourtant appartient au bassin versant du ruisseau qui traverse le camp touristique de Kerlann (aux 1000 mobil homes). Celui qui en 2005 a été partiellement inondé au mois d'août, obligeant la municipalité à intervenir pour reloger, en pleine nuit, des dizaines de sinistrés.

Trop tard également pour les habitants du quartier de Kerguillotou. Pour eux après la pluie il leur restera à affronter le vent.

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Le bulletin municipal (suite)

Le mot du maire : "Après la pluie, le beau temps"

Je n'ai hélas, rencontré dans ces maux que du vent. Le beau temps, ce n'est pas pour demain à Pont-Aven.

A force de faire l'autruche face aux obligations d'entretien ou de préservation du patrimoine communal, les problèmes s'accumulent jusqu'à devenir insupportables pour les finances locales. Puis vient le jour où, contrainte et forcée par la loi, la municipalité doit réagir.

Dans le mot du maire on retrouve un concentré d'obligations que les élus n'ont cessé d'ignorer depuis des décennies et auquel la commune doit maintenant faire face.

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"La lutte contre les inondations - le risque de submersion marine signalé par la préfecture - l'inventaire des zones humides - le programme  de restauration et d'entretien des cours d'eau ..."

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Cette liste, bien restrictive à mes yeux, m'interpelle profondement.

La commune est couverte par un PLU qui, à ma connaissance, devait prendre en compte

toutes les problématiques liées à l'eau. Pourquoi donc refaire de coûteuses études

sur un sujet qui a déjà été pris en compte dans la réglementation de ce document d'urbanisme ? (qui a nécessité 7 années d'études préalables : le triple de la normale)

Les problèmes liés à l'eau ne sont pas nouveaux. Pourquoi donc les avoir systématiquement ignorés à Pont-Aven jusqu'à ce jour. Je prends quelques exemples frappants :

Mme le maire participait déjà au conseil municipal lorsque ce dernier a autorisé, en faveur d'un gros promoteur, la destruction de la zone naturelle humide de Kerlann,

ne permettant plus à cet espace de " jouer son rôle d'éponge et de filtre des eaux " comme elle le dit si bien dans son article.

Je dirais la même chose des autorisations de construire, ces dernières années, en bordure de rivière dans le centre ville : une zone hautement inondable.

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Les bras m'en tombent lorsque j'apprends que "Le préfet invite la municipalité à une extrême vigilance en ce qui concerne le jardin public du port en raison du risque de submersion marine"

Ouf ! le musée a eu chaud. Mme le maire était favorable à son implantation dans cet espace, souvenez-vous.

Je me demande d'ailleurs pourquoi la préfecture n'a pas mis son veto au classement de

ce jardin public en zone constructible du PLU !

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Je poursuis ma lecture du bulletin :

"La rivière, qu'elle soit ... cuit, cuit, cuit ... canal d'amenée des moulins ... demeure le cœur de notre ville, son influx nerveux ... cuit, cuit, cuit ... elle continue à inspirer les peintres et à attirer les touristes"

Mme le maire n'a jamais jeté un œil dans le lit de l'Aven. Pour tous ceux qui ont un minimum d'attaches avec cette rivière, elle n'est plus que ruines de sa superbe mine : Ses biefs, ses déversoirs, ses vannes, sa faune et sa flore, ses dernières roues de moulins ne seront bientôt plus que de lointains souvenirs par manque d'entretien.

Son prestigieux passé s'en va à vau-l'eau.

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 Suite :

Pour la première fois, elle s'adresse officiellement aux habitants pour leur annoncer qu'elle a décidé, manu militari et sans concertation préalable, d'engager la commune dans une grande aventure :

"l'extension-recréation d'un musée"

La voici s'inquiétant, la larme de crocodile aux yeux, pour les pauvres habitants qui vont en souffrir ... et qu'elle avait magnifiquement oubliés dans ses délires de musée jusqu'à présent.

Elle remercie "tous ceux qui ont œuvré pour animer et faire revivre la commune en organisant les fêtes, des expositions, des concerts ..."

... en les expulsant des salles culturelles dont ils disposaient depuis 60 ans

sans rien leur proposer d'autre.

Ce n'est pas grave, elle souhaite à tous

"que 2011 leurs apporte de bonnes choses, des meilleures qu'avant sans doute"

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Le personnel du musée (suite de hier)

Titre de l'article : " les œuvres interprétées par le personnel du musée"

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Si le pont de la cité pouvait raconter ce qu'il entend, il vous dirait que

"tout le monde s'en fout" de ce que pensent les 11 employés du musée.

Dans une période si préoccupante pour les habitants, un peu de retenue

concernant les fastes du musée serait de bon aloi.

"Il y en a que pour lui" comme le répètent, en boucle, les pontavenounours.

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Un maire + 11 employés culturels : le compte était bon pour imprimer le

calendrier "érotiqu'art" de l'année 2011, à la manière des sportifs ou des agriculteurs.

Voilà encore une occasion manquée de faire rayonner le musée dans le monde entier.

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Le dernier bulletin municipal de l'année 2010

Vous venez de recevoir le bulletin d'informations municipales de décembre 2010,

" Tout va bien madame la marquise,

" A Pont-Aven, point de crise.

La photographie de la couverture donne le ton.

Elle représente le char à bancs, flanqué comme symbole à l'une des entrées de la ville :

Une "ploucquerie" locale qui fait la fierté des élus de la Grande Ville Culturelle de Bretagne.

Il y a 20 ans, les vieux bateaux poussaient de la sorte, comme des champignons, aux portes des villes des communes littorales du Finistère. La honte a forcé les élus concernés à les faire disparaître, mais à Pont-Aven les élus'tucrus n'ont pas compris la leçon.

Il est beau ce char à bancs de cache misères.

A proximité de ce décor touristique, agonise l'ancienne forge des chemins de fer dont la toiture s'écroule ...

... Les garde-corps du viaduc prennent la même voie. Des pans entiers en fonte de ses rambardes se détachent depuis quelques temps ...

... Les ruines de Rustéphan ne sont pas loin.

Voilà trois risques mortels localisés à l'attention des usagers de la commune, mais il y en a bien d'autres qui les attendent.

A mon humble avis, ce sont des corbillards qu'il faudrait planter aux entrées de cette mortelle ville.

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